C’est un retour surprenant et un peu déroutant, mais novateur, pour une série que j’attendais !
J’ai retrouvé dans cet anime certaines inspirations d’autres séries, notamment de la série Monogatari, certainement à cause de la touche reconnaissable du studio SHAFT qui produit ces dernières.
L’anime est assez surprenant, dans le sens où il ne ressemble pas vraiment aux autres volets de la série Fate, de part l’évolution de son histoire, ainsi que l’approche inhabituelle de « La Guerre du Saint Graal ».
En effet, au début, on perd nos repères et à la fin du premier épisode, on se dit même « c’est vraiment Fate ça?! ».
Alors, Fate Extra Last Encore, c’est quoi ?
L’histoire se déroule dans un environnement virtuel reprenant les principes de « La Guerre du Saint Graal », à savoir qu’il y a un nombre de master (128 ici), qui possèdent, en théorie, un unique servant (un personnage historique pour les petits nouveaux). Tous se battent encore une fois pour un unique but au départ, conquérir le Saint Graal et pouvoir ainsi exaucer un souhait.
Le personnage principal, Hakuno Kishinami, se retrouve, par une série d’événements, forcé à participer à cette guerre.
Du côté des graphismes, ça change ! On ne retrouve plus les personnages et les décors aux graphismes très épurés dont on avait l’habitude dans les autres séries Fate. J’ai beacoup aimé ce changement et cette volonté de faire quelque chose de nouveau niveau graphisme (ce qui a probablement déplu à certains, j’en suis bien conscient). Au niveau des couleurs, c’est pétillant, du fait notamment de l’utilisation de forts contrastes et de couleurs vives, ce qui alterne avec les scènes « de nuit » où les couleurs sont plus sombres.
L’ambiance sonore est peut être un point que je reprocherais à l’anime. Les OST ne sont pas très présentes, alors que leur utilisation aurait pu être bénéfique dans certaines situation pour ajouter un suspens supplémentaire. L’opening et l’ending ne sont pas mémorables, sans être désagréables pour autant.
Je reprocherais également à l’opening une certaine monotonie dans les images (on ne voit que Nero dans une arène qui se bat contre des ombres).
Au niveau de l’histoire, c’est plutôt réussi. Au début, on est plongé dans le flou total, on ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe à l’écran, mais au fur et à mesure, ça se décante. Des sortes de révélations à chaque épisodes font avancer la trame globale. Le système d’étage dans cette guerre est plutôt intéressant et utilisé à bon escient. Chaque étage à une ambiance qui lui est propre ainsi qu’une atmosphère particulière, ce qui alimente la curiosité du spectateur.
Les caractères des personnages sont marqués, même si ça passe des fois un peu vite sur la personnalité de certains personnages. Le personnage principal est intriguant, quasiment sans émotions, il n’apparaît par moment presque pas à l’écran, mais a malgré tout un rôle central. Le personnage de Nero Claudius, j’ai envie de vous dire que c’est du 50/50… Soit on l’aime, soit on la déteste !
Ainsi, je dirais que j’ai trouvé cette série plutôt réussie, bien que j’ai eu très peur au visionnage du premier épisode. J’ai trouvé les choix artistiques intéressants et… Que ça fait du bien un peu de neuf ! On sent que les personnes en charge de la série Fate s’essayent à de nouvelles choses (ne pas faire un copier/coller de Unlimited Blade Works à chaque saison), sans pour autant remettre les fondements de la série en question.
Comme vous l’aurez deviné à lecture de cette critique, je ne suis absolument pas impartial, car Fate est une licence que j’apprécie particulièrement, mais mon pouce est sincèrement pointé vers le haut !