Le début est très cru notamment dans les scènes de sexe, mais ça n'est rien comparé à la suite de l'histoire du point de vue des traques engagées par les politiques.
C'est écoeurant de voir à quel point l'humanité a toujours besoin de se trouver un ennemi : les communistes, les homosexuels, les victimes du sida...
C'est à la fois lassant et énervant et l'histoire d'amour impossible entre les deux personnages principaux arrivent à peine, à apaiser ça, puisqu'on sait qu'ils passeront à côté de leurs vies.
Bomer est parfait en un Hawk perdu dans son existence qui se noie peu à peu, dans ses excès, il incarne une véritable ordure qui se punit lui-même. Mais a-t-il seulement le choix au vu de la société dans laquelle il évolue ?
Dans laquelle on évolue tous.