Alors, je crois que je n'ai plus besoin de vous dire que c'est VACHEMENT MIEUX QU'AU DÉBUT : ça je l'avais déjà dit dans la critique de la saison 1. Et effectivement, la saison 2 continue dans cette lancée, notamment un début de saison assez fou. Certes, ça retombe avec le temps, mais chaque arc possède un fond assez intéressant qui a chaque fois étant assez bien le lore et tout le mystère qu'il y a dans cet univers. Autant le dire, la série développe un scénario plus en plus complexe et passionnant d'autant plus qu'ils ont abandonnés les arcs un peu osef et même le fan-service putassier (quitte à faire un épisode qui va a contre courant et explique que la Miss fanservice a payé ce statut toute sa vie.)
Alors certes, on accrochera ou pas aux différents personnages (notamment tout ce qui concerne les délires d'Arthur) mais la série offre une grosse brochettes de personnages très différents, avec même pour originalité d'avoir des motivations très différentes qui amènent des alliances assez improbables (surtout en mi-saison) et fait de Joker quasiment un gentil. Y a aussi un soupçon de psychologie un peu fucked-up, notamment autour d'un personnage comme Yuichiro (qui n'a d'intéret que pour attaquer l'ennemi le plus faible) ou des pilliers comme Inca ou Nataku
Celui-ci étant un enfant qui a besoin d'une personne qui le bolosse pour survivre et se maintenir psychologiquement. C'est vraiment particulier.
Mais surtout ce que je retiendrais de cette saison, c'est le côté assez cruel qu'il fait preuve pour un shonen. Bon, déjà on y voit des gens cramer vivants, mais bon, c'est un peu le principe de la série. Par contre, on a quand même dès les premiers épisodes...
Inca qui fait cramer pour le plaisir un de ses potes et dont le seul crime était de vouloir l'aider. Non seulement elle y prend du plaisir mais en plus l'animé nous dit qu'elle peut potentiellement basculer du côté des gentils.
Mais surtout, on a le fait que les protagonistes ne gagnent pas forcément : c'est l'un des rares animé où les méchants ont une dizaine de longueur d'avance sur les protagonistes et s'en servent. Alors, certes, ce sont des pompiers, leur rôle est d'arriver sur les lieux après la catastrophe, mais s'ils évitent le pire, les pertes qu'ils essuient sont parfois assez graves. On notera aussi l'épisode des catacombes qui est rempli d'un humour noir un poil sadique.
Non seulement il y a un personnage dont on se dit "cool il a un pouvoir badass qui va aider tout le monde" qui se fait exécuter en quelques minutes, mais en plus on a des pompiers qui se font tuer par des zombies de feux qui les hypnotisent en leur faisant croire qu'ils assistent à un moment particulièrement heureux. Et ça les tue. Et ils deviennent des zombies à leur tour qui vont tuer le reste des pompiers.
Il y a aussi un côté humour noir dans le fait que
La religion centrale qui structure la société vénère depuis le début.. le dieu du mal. Celui qui a pour but de faire cramer l'humanité entière. Et que du coup, les prières ne servent peut-être à rien.
Donc, oui, c'est sur la case Shonen neketsu mais Fire Force n'est pas une série strictement pour adolescent, ça lorgne pas mal vers les adultes. Mais c'est peut-être ça qu, j'aime bien.
Après, je ne sais pas trop quoi faire de la révélation finale de la saison.
(Du coup, la dimension de Fire Force et celle de Soul Eater vont fusionner. Est-ce pour un one shot ou pour la totalité. Est-ce que je vais être obligé de regarder Soul Eater aussi ?)
Je serais là pour la saison 3 et l'éventuelle saison 4.