♪ I'm still free, you can't take the sky from me.
Ah je suis faible. Je suis tombée dans le panneau. J’ai craqué. J’ai succombé à « Firefly » comme tant d’autres avant moi.
Je suis tombée amoureuse de l’univers crée par Joss Whedon, et tout autant tombée amoureuse de ses personnages. Pas gagné d’avance avec le très mauvais doublage français dont ils se sont vus affublés. Et pourtant, tous mériteraient qu’on leur écrive bien clairement en quoi ils sont parfaitement imparfaits.
Le commandant Mal Reynolds est le charisme incarné. Il ne prend pas toujours les bonnes décisions, manque souvent de moralité et n’est pas le meilleur au corps à corps mais chacune de ses paroles inspire le respect à son équipage dévoué.
La seconde Zoé l’épaule coûte que coûte. Elle est dure, manque de féminité et n’arrive que rarement à montrer de l’amour à son mari. Il n’empêche que personne ne l’égale au tir.
Le pilote Wash montre lui plus d’amour qu’il n’en faut à sa chère femme. Lorsqu’il est aux commandes, l’équipage du Serenity peut être tranquille, il est le meilleur !
La mécanicienne Kaylee est une éternelle optimiste. Célibataire depuis trop longtemps, elle sait cependant résoudre n’importe quel problème mécanique que peut avoir le vaisseau. Et il y en a un paquet !
Jayne c’est les gros bras de l’équipe. Loyal mais pas trop à l’équipage du Serenity, il estime ses armes plus que les passagers du vaisseau. Ses réactions hors de propos sont un délice !
La belle Inara est quant à elle la part de grâce manquant à l’équipage. Dame de compagnie et non pas prostituée, elle vend ses charmes aux hommes et femmes les plus riches de l’univers. Ses talents mondains ainsi que sa douceur sont des atouts inestimables pour le Firefly.
Le révérend Brook est lui plus effacé, Joss Whedon ayant surement eu l’ambition d’explorer son passé lors de futures saisons du show. Dommage car le personnage est le moins remarquable du remarquable équipage.
Le docteur Simon, maladroit pour le choix de ses mots mais sans pareil lorsqu’il s’agit de sauver des vies, est toujours touchant du fait de son amour pour sa jeune sœur.
Et River, l’inconnue, avec ses mystères liant les épisodes. La bouille de Summer Glau, tour à tour charmante ou effrayante, fascine.
Tous sans exceptions suscitent de l’attachement. Ils m’ont fait rire, m’ont fait peur et m’ont aussi fait pleurer. L’humour très fin de Joss Whedon fonctionne à merveille, son sens du suspense aussi. Il n’y a pas de lassitude entre chaque épisode, même si chacun pourrait être vu indépendamment. Le liant n’est pas le fil rouge de l’histoire pour une fois, mais les caractères auxquels on s’attache plus que de raison. Whedon pourrait raconter n’importe quoi, on suivrait les contrebandiers du Serenity n’importe où !
Et il y aurait eu encore tellement à dire sur ce parfait équipage. Tellement de missions à montrer et tellement de secrets que j’aurais aimé voir dévoilés. Sabotée par la propre chaîne la diffusant, « Firefly » n’a peut-être jamais eu toutes les cartes en main pour un bel avenir.
C’était sans compter sur la passion des fans et de Whedon, grâce à qui le chapitre a pu bénéficier d’une fin convenable dans « Serenity : l’ultime rébellion ».