On your maaaark ! Get set hibiku goooo !!
"Free!", quel nom à la fois simpliste et en même temps porteur de confusion (dixit les superbes vannes « il a Free, il a tout compris »).
Concrètement qu'avons-nous-là ?
Eh bien, un pitch vu et revu un bon milliard de fois dans la japanime, le club de lycée.
C'est tout ?
Oui.
MAIS.
Il ne faut pas oublier que c'est produit par Kyoto Animation.
Alors, pourquoi est-ce qu'il faut se pencher un peu plus sur ce court anime ?
Pour de nombreux points. Pour commencer, et c'est vraiment quelque chose qui nous frappe dès les premiers instants, il y a l'animation.
Décidant cette fois-ci d'introduire un club de natation, KyoAni n'a, encore une fois, pas lésiné sur les moindres détails. L'eau, seul décor de ces 12 épisodes, a vraiment très bien été travaillée. C'est très fluide, tellement vivant et majestueux qu'on en ressentirait presque le chlore dégager de son écran (je suis totalement sérieux, j'ai vraiment eu ce sentiment). Le reste des quelques autres paysages de plages et d'environnements touristiques sont eux aussi agréables à contempler, jusqu'ici il n'y a rien à redire.
Comme tout anime de club de lycée qui se respecte, "Free!" n’échappe pas aux codes. Esprit d'équipe, amitié, partage et respect sont à l'honneur. Toutefois, la série ne sombre jamais dans le cul-cul et le ridicule. Une vraie histoire, intéressante et quelque peu sombre est mise en place, et respectée du tout au tout.
Mais si on est là, c'est aussi pour assister à de la course endurante et haletante ! Eh bien "Free!" remplit son contrat. Malgré peu d'épreuves de nage - dû à une longue préparation et des péripéties à droite à gauche -, l'esprit de compétition est bien là, les sessions sont passionnantes à suivre. Il est important de souligner que ce n'est pas une adaptation d'Olive et Tom dans une piscine, les qualifications ne durant pas trois épisodes entier et les longueurs ne laissant pas le temps à Haruka et ses coéquipiers de se poser des tas de questions sur la stratégie adverse et sur le sens de la vie.
"Free!", ça respire la fraîcheur, ça sent le farniente et c'est agréable à regarder sur son ordinateur portable, allongé le long d'une chaise de plage en plein soleil, tout en sirotant un bon soda.
Le seul souci le concernant et qui pourrait rebuter certaines personnes, c'est que tous les nageurs exposés à l'écran ont tendance à faire ressortir de fausses (?) histoires de yaoi. De ce côté-là rassurez-vous, hormis quelques scènes de matage de muscles et des répliques involontairement à double-sens, il n'y a rien de bien gênant. Et puis dans les deux cas, ça fait rire, tout au plus.
Il me tâte de voir la saison 2, devant, comme convenu, sortir à l’été prochain.
MAKE US FREE NA SPLASH !