Le manga Eyeshield 21 m'a fait découvrir le football américain en tant que sport, ses règles et ses aspects physiques ou tactiques. Friday Night Lights m'en a fait découvrir la culture.
Ici aussi le but est d'être champion à la fin de l'année, avec son lot de passages sur les entraînements ou les matchs, mais c'est surtout l'occasion de voir que dans la ville de Dillon au Texas, tout gravite autour du football et du match tant attendu du vendredi soir. L'entraîneur devient un membre à part de la communauté, au même titre que le proviseur, ou même le maire. En même temps, il est l'objet d'attentes et de critiques parfois difficiles à gérer.
La série ne s'attarde pas que sur l'entraîneur et sa famille. Les différents joueurs clés de l'équipe sont également des personnages autour desquels la narration se construit. Quaterback, runningback, linebacker, kicker, chacun à ses moments de gloire, ses échecs, ses peines, ses soucis. Tous jouent au même sport, mais ne viennent pas du même milieu ou n'ont pas les mêmes envies.
Les adolescents sont clairement une cible de cette série, de part la majorité de ses héros, mais pas uniquement. Les problèmes d'éducation, de racisme, d'avenir social, sont aussi importants et la présence du coach et de sa femme donnent à la série un ton général agréable destiné à tous.
En revanche, certains aspects très américains/texans sont parfois agaçants. Les prières d'avant matchs est ainsi quelque chose s'assez peu concevable pour nous français. Toutefois, cela ne dénote pas avec le reste de la série. Tout le monde vie et respire football.
En bref, si vous aimez le football américain, même si cela n'est pas un impératif, que vous avez aimé des films tels que Le plus beau des combats, ou L'enfer du dimanche, que les séries feuilletonnantes inscrites dans la vie quotidienne vous plaisent, il devrait en être de même avec Friday Night Lights.