Deux fois ai-je été confronté à Fringe.
La première fois, ce devait être pendant la saison 1, il y a bien longtemps. L'épisode contait l'histoire d'une femme atteinte d'un virus mystérieux. Je me souviens de cette scène : la jeune femme se trouvait dans une voiture à côté d'un jeune homme qui semblait la draguer. Elle tremblait et transpirait. Le jeune homme, prévenant, lui demandait alors si tout allait bien. "Désolé", répondait-elle. C'est alors que de gigantesques dents lui poussaient soudainement dans la mâchoire, dents qu'elle plantait dans le corps de son infortuné compagnon. Ma réaction fut celle-ci : je levai les yeux au ciel en soupirant "Mais qu'est-ce que c'est que ça..." avant d'éteindre la télé.
La deuxième fois, c'était pendant cet été 2013. Plus ou moins apathique, je zappais pour regarder les différents programmes qui passaient à la télévision, tard le soir. Je tombai alors sur Fringe. Mais cette fois-ci, cela ne ressemblait pas à une enquête policière lambda teintée de fantastique. Le monde était froid, des affiches de résistance placardées dans les rues, et surtout la population était envahie d'hommes en costume-cravate, chauves sous leur chapeau. Chauve. Et ils se téléportaient et il y avait des mondes parallèles, c'était n'importe quoi. J'écarquillai alors les yeux en lâchant "Mais qu'est-ce que c'est que ça?!".
J'étais comme qui dirait hypnotisé. J'ai regardé toute cette saison de Fringe, parce que merde, je voulais savoir ce que c'était que ces chauves flegmatiques. Du coup, j'ai assisté à la fin de Fringe. J'ai eu la réponse à mes questions, j'ai été satisfait.
J'ai vu à peine plus de la moitié de la dernière saison de Fringe, et j'ai tout compris.
Et j'ai aimé ça.