Ça faisait un bon moment que je veux faire une critique sur cet anime, mais je n'y arrivais pas. Je ne sais pas s'il m'est possible de trouver les mots. Mais essayons.
Pour une petite introduction, j'ai connu FMA avec l'anime de 2003, puis j'ai acheté les manga, et enfin Brotherhood est sorti. Je n'ai alors pas pu m'empêcher de retenir mes larmes à la fin. Cette fin, qui achevait mon adolescence.
Et récemment, j'ai voulu conseiller cet anime à une amie qui commence à s'intéresser aux manga (à 20 ans, il n'est pas trop tard!). Mais que faire? Lui conseiller la version de 2003 ou celle de 2009? Pour me refaire une idée, je regarde les premiers épisodes de chaque série, et lui conseille finalement Brotherhood. Et je m'y suis laissée entrainer. J'ai à nouveau regardé ces épisodes. J'ai à nouveau ris, pleuré, j'ai été angoissée, j'ai été soulagée. Et ces derniers épisodes, qui me prennent, des années plus tard, toujours aux tripes.
Fidèle au manga (certains passages sont d'une dimension plus faible que l'oeuvre papier, dommage...), sans hors-série, cet anime est à l'image de l'oeuvre d'Arakawa: bien mené, de A à Z, sans se laisser distraire. J'avais adoré la version 2003, mais celle là est tellement plus complète et travaillée! L'auteure a passé énormément de temps dans ses recherches alchimiques, mythologiques, a passé de nombreux entretiens avec des rescapés de la Seconde Guerre Mondiale, de façon à être la plus juste possible. Et l'oeuvre en ressort d'une justesse absolue.
Quel est la force de l'amour fraternel? De l'amitié? Comment réagir à la mort d'un être cher? Dieu existe-t-il? Peut-on créer synthétiquement la vie? Pourquoi la guerre? Jusqu'où le pardon peut-il aller?
Amour, religion, éthique, racisme se côtoient et se répondent à merveille, dans un monde où le pays choisi, Amestris, est similaire à l'Allemagne Nazie, où l'alchimie s'est développée au profit de la science, où l'on cherche à surpasser Dieu.
"C'est un homme qui voulait s'approcher du Soleil, et qui se brûla les ailes."
Très grande histoire.