Ghost in the Shell : Stand Alone Complex par Alexandre Godard
D'abord en BD, Ghot In The Shell fait date: cyberspace, personnages charismatiques, intrigues poussées.
Un chef d'œuvre, malgré un humour pas forcément subtil ou drôle.
Puis Mamoru Oshii s'en empare, et en fait un long métrage d'animation qui fait juste date, et devient aux côtés de films comme 2001, un chef d'œuvre de cinéma.
Puis vint la série.
Il fallait passer derrière un historique déjà chargé en qualité pour espérer asseoir une série. Et c'est chose faite.
La ou les films et la BD se content de raconter d'excellentes histoires, il reste un petite frustration: c'est court, vite vue ou vite lu même si c'est génial, et le plaisir ne durent pas assez. Enfin, grâce au format série, on peut profiter longtemps de cette univers plausible, cohérent, terriblement crédible car en totale correspondance avec le NET, une forme de réseau qui est aujourd'hui passé dans les mœurs.
La série prend le meilleur de la BD et des films: pas d'humour grotesque, des intrigues au cordeau, une réalisation soignée et humble et un concept du tonnerre: Stand Alone et Complex. Les Stand Alone sont des épisodes qui se suffisent à eux mêmes, et les Complex forme la trame globale de la série. Et quelle trame! Elle est développée, touffue, propre, traite de thèmes divers et trouvent une conclusion géniale. Ces 2 formes se complètent et se font parfois des clins d'œil, sans jamais se fagociter l'une et l'autre.
À ce point que cette série a connue une seconde saison que je n'ai pas encore vu, mais qui de ce que me disent mes amis qui l'ont vu, est d'un calibre au moins équivalent.
De très loin, cette série est l'une des meilleurs que j'ai vu.