QUAND LE PUNK RENCONTRE LE CAPITALISME (ET SE PLANTE)

Tu rêves de monter ton business, de tout envoyer valser et de devenir ton propre boss en vendant des fringues vintage sur eBay ? Cool. Maintenant, imagine que ça donne une série Netflix. Bienvenue dans Girlboss, où le girl power en Docs et veste en jean essaie de conquérir le monde… avant de se prendre les pieds dans le tapis.

LE PITCH EXPRESS (SANS SPOILERS)

Sophia, jeune paumée anti-système avec un sens du style affûté, découvre qu’elle peut revendre des fringues vintage à prix d’or sur Internet. L’ascension commence : rébellion, galères et punchlines cinglantes sont au programme. Sauf que… être son propre patron, c’est plus compliqué que prévu.

POURQUOI ÇA AVAIT TOUT POUR MARCHER… MAIS NON

L’esthétique ? Nickel. C’est coloré, dynamique, avec une vibe années 2000 qui parle aux nostalgiques des débuts d’Internet. Britt Robertson est solaire, et l’énergie du show est contagieuse… au début.

Le problème ? Sophia, l’héroïne, est insupportable. Rebelle sans cause ou boss toxique en devenir ? Difficile d’accrocher à son parcours quand elle passe plus de temps à hurler sur ses proches qu’à vraiment évoluer. Une série qui voulait inspirer, mais qui finit par fatiguer.

SI GIRLBOSS ÉTAIT UN VÊTEMENT, CE SERAIT… Un perfecto en cuir vintage ultra stylé… qui gratte, tient trop chaud et finit relégué au fond du placard après deux sorties.

POURQUOI TU VAS (OU PAS) ADORER ?

✔ Si tu aimes les parcours de self-made women avec une esthétique soignée.

✔ Si tu es nostalgique des débuts d’Internet et d’eBay.

❌ Si tu ne supportes pas les personnages égocentriques et le capitalisme déguisé en rébellion.

LE VERDICT : 5/10

Bonne intention, bonne énergie, mais une héroïne imbuvable qui plombe l’ensemble. Dommage, parce qu’avec un meilleur équilibre, Girlboss aurait pu être le manifeste pop féministe parfait.

ET TOI ?

Tu te verrais monter ton empire vintage ou tu préfères éviter les sueurs froides de l’entrepreneuriat ? Débattons !