Voici venue l'heure de lâcher le gros beauf en toi, assieds-toi et enjoy Baki et sa galerie de mecs tous plus baraqués, balèzes et donc (of course!) virils les uns que les autres.
Si un peu de second degré n'est dans mon cas pas de trop c'est parce qu'au-delà du fait que cet animé flatte évidemment mes bas instincts, j'y retrouve (malgré toutes les conneries qui parsèment le récit) un certain intérêt dans son approche des arts martiaux.
Je ne pense effectivement pas m'avancer en disant que toute personne appréciant ce qui touche aux arts martiaux peut trouver son plaisir dans certains combats, surtout ceux de la deuxième partie à savoir le tournoi. La progression de l'intrigue y est ultra simple mais toujours plus plaisante que ce qu'il y avait avant; au moins là Baki a une raison pour tataner tous ces gars .
Pas besoin de se retourner la tête pour savoir si telle ou telle technique existe pour de vrai même si ça peut être assez amusant il faut le dire; le seul soin apporté à la description de tous ces styles de combat réels ou non est plaisant. Il ne faut pas se mentir, l’animation dessert l'ensemble mais si on parvient à faire fi de ce défaut et de la connerie abyssale de certains (nombreux) passages, c'est une pièce très intéressante qu'on a là.
La suite estampillée Netflix n'a toutefois pas le même charme et amplifie à mon sens le principal défaut de cet animé; en gros c'est encore plus con et "over the top" sans les avantages du tournoi.