ça part bien ce premier épisode. Comme d'habitude dans les productions de Ryan Murphy l'un des grands du petit écran de ces 20 dernières années. On lui doit entre autre: Nip/Tuck, Glee, American Horror Story, American Crime Story, Monsters Dahmer et les frères Mennendes, The Watcher et j'en passe.
Mais celui ci fort de son succès, compréhensible dans un premier temps, passe son temps à capitaliser sur ses défauts. Des défauts dont par exemple Netflix est friand: rallongé inutilement pour gonfler un scénario ou une intrigue pouvant être vite expédiée.
Vous allez me dire: oui et bien du détail, du développement c'est bien. Oui, mais là on ne parle pas de ça, on parle de rallonge par le vide, de détourner une intrigue pour tourner en rond, ou jongler avec les status des personnages inutilement et de façon tout autant arbitraire que parfois relatif plus à une forme de prestidigitation, tant la forme n'a pas de sens.
Ce systématisme que l'on peut constater à travers toutes les saisons d'American Horror Story, ou encore The Watcher, cette horrible série et non une série d'horreur, est à nouveau usé ici.
Seul élément de Monsters réutilisé ici, une partie de son casting.
Alors oui, une histoire fictive de tueur en série c'est bien, mais lui joindre un scénario aurait été mieux que de la gonfler à coup de vide et de longues soporifiques inutiles.
Rappelons tout de même que Monsters: Dahmer et Les frères Mennendes sont des miracles dans ses créations actuelles. Les deux séries utilisant les mêmes ficelles, mais l'histoire vraie donne un cadre à la table des scénaristes, des limites utiles à ne pas tomber dans l'excès de leurs débordements sur le vide sidéral.