Onizuka-sensei, le prof qu'on a tous envie d'avoir !

GTO c'est d'abord mon enfance avec les manga, puis vint cet animé, où l'on découvre peu à peu un personnage qui a tout du super héros, du gars badass à souhait, ancien biker, champion de karaté, respecté par les bandits, mais qui au final ne peut pas s'intégrer dans la société moderne.
La barre est mise haute dès le début, un défi de taille attend Eikichi, se faire accepter dans une institution qu'il n'a au final rejoint que pour en finir avec sa virginité.
On assiste alors à de nombreux épisodes qui sont autant de facettes de la personnalité d'Onizuka, mais au final on se retrouve dans ce personnage forcement à un moment, et si ce n'est pas le cas, on a immédiatement envie de lui ressembler en tous points. Car malgré un passé qui pourrait lui valoir une vie carcérale, le Great Teacher est une personne simple, qui se base sur les valeurs de la famille et qui ne remet jamais rien à demain, au début on se dit, c'est facile d'être tout ça à la fois lorsqu'on est un simple personnage imaginé, mais au final, on est pris par le charme des multiples épisodes tous aussi palpitants les uns que les autres. Mêlant habilement un humour très manga, une morale saisissante et le charisme sans fin du GTO, on obtient un cocktail inexplicable, quelque chose se passe en nous, une alchimie incontrôlable qui se déclenche dès la première note de la musique envoutante des multiples génériques de la série.

A tous les hésitants les réfractaires et les anti manga, GTO c'est puissant, moralisateur (dans le bon sens du terme) mais surtout un plaisir personnel, dans le sens où lorsqu'on voit le dernier épisode, on se dit que si peu de gens connaissent cette série, et l'ont vue, alors on prêche la bonne parole Eikichi mais en vain, cette série reste le plaisir coupable des périodes difficiles, histoire de remettre un petit coup de collier de temps en temps !