”Harry Bosch” (personnage de fiction des romans policiers de Michael Connelly) est une série qui ne révolutionnera pas le genre mais j’ai bien accroché quand même.
On ne peut pas nier que nous avons droit à tous les clichés exploités dans d’autres réalisations : le policier qui n’hésite pas à s’opposer à l’autorité , même s’il y risque, maintes fois, sa propre carrière / enfance douloureuse qui lui a laissé des blessures non cicatrisées / vie privée à laquelle il tient mais qui passe, malgré l’affection portée à celle-ci, à chaque fois ou presque après son boulot, vétéran du Vietnam, membre d’une équipe des forces spéciales durant la Guerre du Golfe, etc.
Bref, si je reconnais, moi aussi, que les clichés ne manquent pas, malgré ce, j'ai enchaîné les dix épisodes (de la première saison) sans déplaisir car le personnage demeure attachant et le rythme est bien mené. On suit deux enquêtes. L’une concernant le meurtre d’un jeune enfant et l’autre qui est la poursuite d’un serial killer.
Les acteurs, à mon goût, s’en sortent tous plutôt bien : Titus Welliver (que je confonds toujours physiquement avec James Nesbitt tant je trouve leur ressemblance frappante) correspond bien au personnage des romans. Nous retrouvons Lance Reddick, acteur que les ”sériephiles” ne peuvent que connaître, comme Jason Gedrick, que nous avons l’habitude de voir dans maintes séries également, et qui a dans la première saison un rôle des plus détestables.
Après avoir vu la première saison, je vais continuer sur ma lancée les saisons suivantes. Si je devais être déçue, je reverrai peut être à la baisse ma note mais toujours est-il que, pour le moment, cette série qui n'a peut être rien de "absolument remarquable" est mon petit coup de coeur.