Saison 1 : Le petit frère anglais de Love, Victor va vous faire fondre.
Au-delà d’être mignon comme tout, Heartstopper traduit très justement les premiers émois homos, le trouble, les doutes, la résignation ou la révolte face au harcèlement. Il y a quelque chose de vrai, de sincère dans ces regards maladroits et juvénile. Cette authenticité est possible grâce au jeu tout en subtilité de jeunes acteurs épatants, mais aussi à une mise en scène sobre réhaussée par une touche d’animation hyper maline pour exprimer les sentiments qui traversent ces gamins.
Et c’est d’autant plus touchant que les comédiens ont vraiment l’âge de leurs personnages, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Un crush.
Saison 2 : Série pour ado la plus queer et inclusive que vous pourrez trouver sur vos écrans de streaming, Heartstopper est un heureux paradoxe. C’est terriblement culcul et en même temps remarquablement pédagogique quand il s’agit de présenter les minorités LGBTQ+. La série continue de tendrement suivre ce groupe de lycéens gays, bis, lesbiennes, trans ou asexuels qui construisent autour d’eux une safe place pour affronter le monde. Une mignonnerie queer incontournable.
Saison 3 : La série la plus queer et la plus mignonne des plateformes revient avec une saison qui traite de thèmes forts (l’anorexie, le genre, les première fois), et aborde frontalement les problèmes de santé mentale avec intelligence et pédagogie.
Loin d’être un gadget, les animations sont de plus en plus à propos, apportant une réelle valeur ajoutée au récit pour comprendre l’état psychologique de ses personnages. Par ailleurs, les jeunes acteurs (qui ont – presque – l’âge de leur personnages) ont bien progressé dans leur jeu, ce qui donne plus de consistance au show. Et Hearstopper peut toujours compter sur une excellente bande-son!