Hero-Mask est un manga animé made for Netflix. Ce n’est pas le premier, mais celui-ci a tout de même réussi, contrairement à d’autres, à me donner envie de le regarder.
Sous la direction d’Hiroyasu Aoki (Hunter x Hunter) cet animé au titre intriguant nous offre un graphisme et une réalisation soignés et très modernes. Mais comme toujours avec les productions asiatiques, c’est rempli de blancs et de ces moments typiques « Japan » où le monde s’arrête pour regarder une fleur qui bouge au gré du vent ou le reflet d’un personnage dans une flaque d’eau et attention … une goutte vient brouiller l’image à chaque fois. Pourquoi ? Bon, dans l’ensemble on s’ennuie pas tant que ça, mais ces moments « Japan » sont fatigants à la longue …
L’histoire se déroule dans un Londres fictif et futuriste où nous suivons les exploits d’un officier tête brulé du nom de … Attention à vous … James Blood ! Et comme moi vous aurez la chanson de son presque homonyme Blunt « You’re Beautiful » dans la tête à chaque fois que son nom sera prononcé. L’intrigue est tout de même assez complexe : vous avez une entreprise pharmaceutique du nom de LIVE, des morts qui ne sont pas vraiment morts et des vivants qui vieillissent et meurent en quelques secondes. Ah oui, j’oubliais le masque, zut, c’est dans le titre. Nous avons une sorte de feuille de papier qui ne respecte pas exactement le format A4, mais qui offre à celui qui la pose sur son visage des capacités assez hallucinantes. Un truc super high-tech et mystérieux que le « Service Spécial of Crime » (SSC), pour qui travaille James Blood (…), recherche en top priorité par rapport à une série de décès inexpliqués. Bien sûr, il y a un complot et plein de rebondissements.
Un petit mot sur les noms de famille … Sérieux ??? James Blood, et il n’y a pas que lui, Chandler (Bing), Lennox Gallagher (c’est une fusion), Anna Winehouse (mais bien sûr) et Sarah Sinclair (la fille de Brett). Oui, nous sommes à Londres ! Bref, quelle originalité de la part du studio Pierrot à qui on doit le célèbre Naruto.
Les deux saisons d’Hero-mask sont assez égales, même si cette seconde et dernière apporte les réponses aux questions de la première. Normal vous me direz, mais alors dites ça à Hideaki Anno le scénariste et réalisateur de Neon Genesis Evangelion qui est incapable de donner des explications ni même une fin décente à son animé. Ici, Hero-mask possède une fin, et héroïque s’il vous plait. Comme quoi, si les Ricains n’étaient pas là (…)