Il y a une mode bizarre en ce moment qui fait que les animes les plus hypés déçoivent énormément, mais à côté de ça il y en a d'autres moins attendus qui arrivent à se frayer un chemin dans la centaine d'animes saisonniers pour nous offrir ce que la japanimation fait de mieux. On a ainsi eu Yuru camp en hiver qui nous relaxait comme aucune autre série ne sait le faire, et en printemps on a eu Hinamatsuri.
Hinamatsuri se découpe principalement en trois histoires, la première est celle d'hina qui débarque dans une capsule chez un Yakuza, Nitta. Ce dernier n'est pas très content de voir une petite fille débarquée à l'improviste chez lui et va vite remarquer qu'elle n'est pas normale, elle a des pouvoirs surnaturels et une tendance à détruire des vases beaucoup trop chers pour les laisser à la portée d'une enfant. Mais ce cher Nitta va vite comprendre que les pouvoirs d'Hina peuvent être très utile pour son boulot de Yakuza, il va donc essayer de l'élever comme il peut, en cédant à tous les caprices d'Hina. Cette dernière, qui vient d'un monde inconnu, va donc découvrir notre société en étant une enfant pourrie-gâtée au caviar.
La deuxième histoire se concentre sur le personnage d'Anzu, elle est comme Hina sauf que celle-ci découvrira notre société en étant une SDF, elle devra vivre au jour le jour, en récoltant des canettes vides et en revendant la ferraille. Elle profitera des petits bonheurs de la vie et apprendra la valeur de l'argent. Ça contraste directement avec Hina qui a tout ce qu'elle veut, les deux personnages ont quelques points communs au début mais elles vont vites évoluées et ne plus rien avoir en communs, elles auront d'ailleurs dû mal à se comprendre entre elles par la suite. Hina Aura tendance à avoir des goûts de luxes tandis qu’Anzu sera contente avec un rien, et refusera même n’importe quelle récompense, connaissant un peu trop la difficulté pour gagner de l’argent, surestimant même sa valeur.
Et enfin, la troisième histoire c'est celle de Hitomi qui est une jeune fille tout à fait normale, sauf qu'elle est parfaite. C'est une élève modèle mais en plus de ça elle a un job qu'elle fait parfaitement, elle a des contacts professionnels, et surtout tout le monde gravite autour d'elle, non mais sérieusement c'est limite la protagoniste de la série, tout le monde la connais cette fille, tout le monde sait qu’elle est géniale et tout le monde veut l’utiliser.
Et donc, pourquoi est-ce que Hinamatsuri c'est bien ? Eh bien non seulement il propose des histoires très originales avec des sujets qu'on a pas l'habitude de voir dans la japanimation, ainsi que des personnages qui n'arrêtent pas d'évoluer, mais en plus ça se permet d'être hilarant, mais quand je dis hilarant c'est le rire pendant toute la durée des épisodes avec des expressions faciales inoubliables. Mais ce n’est pas tout, il y a quelques moments où ce n'est pas marrant, et là ça devient triste, et ça fait plus pleurer qu'un Violet Evergarden. Oui, Hinamatsuri c'est une perfection qui mélange humour et moment tristes, c'est un vent de fraîcheur pour une industrie de l'animation japonaise en manque d'idées... et pourtant, on ne sait pas si on aura droit à une seconde saison. Regardez donc cet anime, et regardez aussi Yuru camp, c'est ce que la japanimation a de mieux à offrir en cette première moitié de 2018, c'est du caviar.
Ah, je viens de remarquer que j’ai oublié de parler des défauts… il n’y a pas vraiment grand-chose qui m’a gêné pendant mon visionnage, même au niveau de l'animation c’est du très bon. J’aurais aimé en savoir plus sur le monde d’où viennent Hina et Anzu mais on en saura surement plus dans une potentielle suite (ou dans le manga). Il y a aussi quelques passages un peu moins bons et quelques épisodes que j'ai un peu moins aimé, d'où mon 8, mais même dans ces épisodes, il y a toujours des passages qui font le café. Sinon il y a l’opening qui est un "Every Anime Opening Ever", tellement ça déborde de clichés.