C'est à cause de ma mère, mais j'ai une attirance étrange pour les séries britanniques à faible tirage, leur campagne anglaise avec la lande, leurs villages de province que Hot Fuzz a su si bien cerner et ses banlieues sordides.
Y Gwyll/Hinterland m'a saisi par sa main galloise pour m'emmener dans le pays des accents forts, des noms improbables et surtout des histoires sordides comme je l'ai aime. Rangez vos hard boiled et vos Agatha Christie : on est dans le roman social avec des orphelinats et des histoires de paysans.
Pour ne rien gâcher, la réalisation est presque impeccable et les acteurs sont tous convaincants, même les plus accessoires. Les scénarios d'épisodes (car entendons-nous bien, il s'agit d'une sorte de procédural) sont en général assez surprenant, et fort est celui qui trouvera la solution dès le début. Un de mes coups de cœur de ce début d'année 2016.