Histoires fantastiques, c’est un peu comme un feu d’artifice qui promet de t’en mettre plein la vue, mais où seules deux fusées partent, et les autres restent coincées dans la boîte. Avec un héritage aussi légendaire que la série originale des années 80, cette anthologie avait la lourde tâche de raviver la magie du fantastique. Résultat ? Des histoires qui oscillent entre "mignonnes" et "oubliables".
Chaque épisode te plonge dans une intrigue indépendante, mêlant mystère, surnaturel et une pincée d’émotion. Mais le problème, c’est que la série semble souvent hésiter sur ce qu’elle veut être : des contes modernes captivants ou des leçons de morale déguisées ? Et la vérité, c’est qu’elle ne réussit pleinement ni l’un ni l’autre.
Côté personnages, c’est une loterie. Certains sont attachants, avec des histoires qui frôlent l’émotion sincère, mais d’autres restent aussi plats qu’une soucoupe volante sur le point d’atterrir. Et même quand l’intrigue décolle un peu, le rythme se traîne comme un escargot intergalactique. Si le fantastique est censé émerveiller, ici, il passe souvent pour une simple curiosité de fond.
Visuellement, rien à redire : Apple TV+ met les moyens, et ça se voit. Les décors, les effets spéciaux et la mise en scène sont impeccables. Mais c’est un peu comme un gâteau décoré à la perfection… qui manque cruellement de saveur une fois qu’on y goûte. Le fantastique est là, certes, mais sans vraiment te faire frissonner ou rêver.
Le vrai problème, c’est le manque de mordant. Là où des anthologies comme Black Mirror ou The Twilight Zone parviennent à te faire réfléchir ou à te retourner l’esprit, Histoires fantastiques se contente souvent de survoler ses thématiques. C’est gentil, parfois joli, mais ça manque d’impact.
En résumé : Histoires fantastiques tente de raviver l’étincelle du surnaturel, mais peine à capturer l’émerveillement de son prédécesseur. Une série qui te divertit sans te transporter, et qui finit par être plus "histoire sympa" que véritablement "fantastique". À regarder si tu veux des contes du dimanche après-midi, mais n’en attends pas plus qu’un simple soupir d’enchantement.