Ryan Murphy et Ian Brennan signent une nouvelle mini-série de 7 épisodes de 44 à 57 minutes, cette fois sur Hollywood dans les années 50-60, produite par Netflix.
Cette série est un cocktail à la « Murphy » qui rassemble un excellent casting (Patti LuPone, Dylan McDermott, Laura Harrier, David Corenswet, Darren Criss, Queen Latifah, Rob Reiner…) et un concept qui fonctionne parfaitement.
Toutes les thématiques, notamment la différence, le racisme, l’homosexualité… sont des thèmes que Ryan Murphy et Ian Brennan traitent dans leurs différents projets de séries et films depuis ces dernières années. Il s’agit d’une fiction fantasmée de ce qui aurait pu se passer dans l’évolution de l’histoire du cinéma américain. Cela peut être vu comme un miroir de notre époque. Cette dernière est témoin malheureusement d’un combat continuel au sujet de la tolérance, il n’est toujours pas gagné de nos jours.
Le choix des acteurs et les scénarios de cette dite période étaient caricaturaux dans le milieu du cinéma. La série représente également l’impact sociétal transmis par le cinéma à propos de l’ouverture d’esprit et évolutions des mœurs à travers le public que nous sommes.
La difficulté pour devenir un acteur, scénariste et réalisateur est évoquée également à travers le suivit des différents personnages.
La série met en scène une partie sur les difficultés du métier exercé par les producteurs et le pouvoir qu’ils possèdent, ainsi que l’impact sur les décisions qu’ils prennent. Elle utilise un scénario et une mise en scène classique, très hollywoodienne. Nous en avons l’exemple avec les « violons » utilisés dans des séquences sentimentales, dramatiques, afin de renforcer l’émotion. Ils font partie des archétypes du cinéma d’ Hollywood.
Une fois de plus Ryan Murphy et Ian Brennan arrivent à trouver un bon équilibre pour divertir le grand public et transmettre leurs thématiques.