House of Cards
7.5
House of Cards

Série Netflix (2013)

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J’ai vu qu’il y avait Kévin Spacey au casting : j’ai tout de suite voulu regarder.

Pilote, 3m46 : je lis au casting qu’il y a un mec dénommé Boris McGiver. J’ai tout de suite adoré le concept. Associer le nom d’un chanteur qui fait des soirées disco à un baroudeur à la coupe mulet, je trouvais ça fou. En regardant la tête de mon nouvel idole sur google, j’ai trouvé qu’il avait un sacré air de Julien Lepers. Le concept était encore plus incroyable : le triplé disco/mulet/JesuisJesuisJesuis était forcément gagnant.
Trêve de plaisanterie.
Suite du pilote (post 3m46): j’adhère. Il y a Robin Wright en femme de politicien glaciale (mais qu’on a bizarrement envie d’aimer), Kate Mara qui vise déjà l’oscar de la fouinasse d’or, KévinSpaceymonamour, égal à lui-même, et pleins d’autres dont on a hâte de découvrir comment ils vont, les uns à la suite des autres, probablement se faire défoncer par THE Kévin.
Ah oui, et le réalisateur c’est David Fincher (Fight Club, Seven...). Pas besoin d’en dire plus.

Episode 7 : milieu de la saison, faisons le point. Kévin Spacey a décidément un faible pour les petites jeunes (American Beauty). Au-delà de ça, j’adhère encore plus. Kévin Spacey est ce qui se fait de mieux en matière de manipulation, et Robin Wright ce qui se fait de mieux en matière de glaçon. Les commentaires face caméra auraient pu lasser, mais ils sont assez courts et rares, en fin de compte, pour ne pas tomber dans la version sitcom et donner un peu d’originalité aux plans et au rythme.
La série comporte peu de rôles féminins, mais toutes les femmes ont beaucoup de pouvoir : Robin Wright sur son entreprise et son mari, Kate Mara (la journaliste) sur son supérieur (le fameux Boris), la patronne du Washington Herald sur Boris (décidément…). C’est plus une remarque personnelle qu’une valeur ajoutée de la série, ca fait juste plaisir de ne pas avoir une dose supplémentaire de « Real Housewives » écervelées dans une série.

Episode 14, fin de la saison 1 : 14h passées devant mon écran m’auront fait réaliser que le plus gros pigeon dans cette série, c’est moi. J’ai osé croire, à un moment d’égarement surement, que je comprenais le fin fond des plans machiavéliques de Ed. Que nenni. Des manipulations, encore des manipulations, toujours plus de manipulations. C’est très, très bien écrit. Logique, pour une série qui rassemble certains scénaristes de Mad Men.

Ma seule crainte pour la saison 2 ? Qu’on nous fasse une « Prison Break » : une saison 1 au-dessus de tout, et une saison 2 en perte retentissante de rythme et de logique.
AdèleF
8
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le 12 sept. 2013

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AdèleF

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