SAISON 1 / EPISODES VUS : 13/13
SAISON 2 / EPISODES VUS : 13/13
Avec un peu de retard, je me suis attelé au visionnage de cette série dont tout le monde parle. Et on comprend aisément pourquoi ; un casting de choix, une réalisation, une esthétique carrément dignes d’un film et un Kevin Spacy qui endosse très bien le rôle d’anti-héros, ce profil particulièrement plébiscité ces dernières années par les spectateurs du petit écran.
Alors oui, il nous faut quelques épisodes pour réellement entrer dans l’univers très documenté de House of Cards, mais on se laisse porter assez rapidement et on découvre avec un malin plaisir les coulisses de la Maison Blanche. Coups de pute, soif de pouvoir et/ou de vengeance, on mange ou on se fait manger.
La force de la série réside dans son écriture très bien documentée et son personnage principal assez fascinant. Mais même s’il fascine par ses début, on le trouve même plutôt cool avec ses apartés cyniques, il devient assez rapidement le cliché de lui-même. A aucun moment on ne décèle une once d’humanité en cet homme assoiffé de pouvoir, et ça ne fait que s’exacerber en deuxième saison. Du coup il devient peu crédible et finalement sans beaucoup d’intérêt, par manque de nuance dans son développement. Véritable pilier de la série, on comprend rapidement que son sort sera à l’image d’un Dexter ; peu importe ses déboires, ce sera toujours lui le grand gagnant. Personnellement, ça m’enlève un certain intérêt à la série.
Dans le genre course au pouvoir je préfère nettement la série Damages, qui même s’il est vrai n’est pas située dans le même univers, dépeint mieux les enjeux de pouvoir et de manipulation, à travers des personnages plus nuancés et donc plus réalistes. Mais cela dit, House of Cards reste un bon divertissement.