Au moment où je termine I love Dick, j’apprends qu’il n’y aura pas de saison 2 ; et c’est plutôt une bonne nouvelle. Pourtant j’ai beaucoup apprécié ce qu’on peut appeler cet « objet » que d’aucuns, à tort, qualifierait de prétentieux. Oui, c’est intellectualisant, voire esthétisant, mais quelle bouffée d’air frais dans ce genre qu’est la série où règne la terreur du populisant à tout prix!
Et quand on a dit ça, on n’a pas rendu hommage au travail courageux des comédiens qui, à bout de bras, de seins et de dicks, parlent de, vivent, incarnent la passion pure, le phantasme à son état primaire, et le mur au bout la vie de chacun.
Il n’y aura pas de saison 2, et c’est très bien, car fondamentalement, c’est ce que raconte I love Dick.