Adaptation de romans, déjà été adapté en série en 2000, "Ikebukuro West Gate Park" narre le quotidien de Makoto, jeune homme de 19 ans, qui se révèle être "pacificateur" : devant arranger les soucis de son quartier qui est placé sous la tutelle de Takashi, chef des "G-Boys".
Je n'ai lu ni le roman, ni vu la série, donc mon exploration dans ce monde de ce quartier de Tokyo est en tant que néophyte. Je vais commencer par le Gros défaut que je trouve à cet anime : le trop plein de bons sentiments, avec piano et violons : un sentimentalisme niant-niant larmoyant dont le plus frappant est dans l'épisode 6 à la conclusion excessivement lacrymale.
Car ça se finit Toujours bien dans cet anime : chaque épisode, excepté les deux double, narrent des histoires indépendantes les unes des autres - bien que certaines références à de précédents opus sont faits. Un épisode, c'est ça : Makoto est chargé de régler un soucis, il a des informateurs (comme le hackeur), va discuter, parfois ça en vient aux poings et tout rentre dans le meilleur des mondes à la fin, car comme il le souligne, son quartier, c'est le Paradis.
Je trouve qu'il y a justement un côté très idéaliste. L'anime est bien sur plus réussi lorsqu'il se fait plus réaliste : en montrant la violence inter-gangs, l'évocation de l'immigration, la pauvreté des gens ordinaires (une mère de famille venant à se prostituer pour subvenir à ses besoins et de ceux de son fils), la haine japonais-chinois : en bref, une certaine oppression de la société.
Très ancré dans le monde actuel (l'anime remontant qu'à 2020), il décrit aussi un monde très connecté et moderne : avec téléphone munis de traceurs, impact des réseaux sociaux.
En résumé, "Ikebukuro West Gate Park" montre une vision de Tokyo et plus globalement du Japon un peu rêveuse tout en oubliant pas la violence de la vie.