Franchement on ne sait pas trop où nous emmène Nicloux, si ce n’est vers du réchauffé mélangé. D’un côté il met en place une intrigue principale sur l’amour et ses désillusions, avec un couple assez mal assortis et clairement névrosé, avec lequel on a du mal à accrocher (oh, pauvre petite fille riche). De l’autre il installe des éléments loufoques et absurdes comme le cube en lui-même, ou ceux le recherchant. Le mélange de ces genres est maladroit, et alourdit par l’esthétique bancale symbolisant présent et du passé, flash-back et projections…
Sur un format de 4 épisodes, le récit fait de nombreux allers-retours mais sans jamais vraiment faire progresser le récit. Il était une seconde fois s’étire donc péniblement, pour enfin arriver à une conclusion lourdingue.
Si Gaspard Ulliel est convaincant dans une présentation très juste, le jeu de sa partenaire n’est pas à la hauteur.