Créée par Jeffrey Lieber et avec Doug Liman en producteur exécutif (et réalisateur du pilote), Impulse part d’un concept assez classique. Henriette, surnommée Henry, est atteinte de crises d’épilepsie. Pendant l’une d’elle, survenue suite à la pression d’un professeur, des objets commencent à se déplacer. On le comprendra assez vite : Henry a donc des pouvoirs de télékinésie, et parviendra bientôt à se téléporter, comme le laisse entendre la scène d’introduction. Une téléportation propre aux « jumper », que mettait en scène le film de Doug Liman.
Mais tout l’intérêt d’Impulse ne se trouve pas dans son récit de science-fiction, ni même dans une sous-intrigue policière – qui voit Bill Boone, le père de Clay, mener un business de drogue. Des éléments très secondaires à côté du traitement offert à Henry, chargée d’incarner une victime de violence sexuelle. Durant les dix épisodes de la première saison, l’héroïne va passer à travers les étapes du traumatisme. Cauchemardant de la scène vécue, imaginant une fin alternative, pensant avoir donné les mauvaises indications, et même culpabilisant de l’état de Clay, alors à l’hôpital. Concernant ce dernier, la série met dans une position délicate. Difficile de savoir s’il faut le prendre en pitié, en considérant que son état suffit comme punition de son acte, ou s’il mérite son sort et devrait même être dénoncé aux autorités.
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