Kaina of the Great Snow Sea
5.9
Kaina of the Great Snow Sea

Anime (mangas) Fuji TV (2023)

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L'association entre le studio Polygon Pictures et l'auteur Tsutomu Nihei est toujours prolifique. On quitte les profondeurs chaotiques de Blame! et les confins stellaires de Knights Of Sidonia pour un presque entre-deux tenant du post-apocalypse, de la SF et de la Fantasy. L'anime débute sur une canopée en forme de membrane, créée par un réseau d'arbres colossaux s'étendant au-dessus des nuages, et englobant la Terre prise dans une ère glaciaire. Un peuple vit dans l'écosystème supérieur, tandis que les étendues neigeuses sont le théâtre d'un conflit pour l'eau entre différentes factions survivant en subissant l'évolution de la Nature. On reconnaît les thèmes chers au mangaka, ainsi que ses gimmicks visuels, à travers les exosquelettes, créatures, et la grandeur des espaces richement habillés. L'univers est bien développé et rythmé, au gré des modiques 11 épisodes. Particulièrement, la géopolitique et la structure de l'évolution du monde ébahissent et témoignent, à nouveau, d'une belle réflexion de la part de Nihei.


On peut y voir un melting-pot de Made In Abyss pour les différentes strates, créatures fantaisistes et les reliques de "l'ancien monde", Waterworld pour ce retour à un mode de vie rudimentaire sur l'eau, et Snowpiercer pour le climat et la survie en classes sociales. L'animation est particulière mais très réussie. Le chara-design et les objets en mouvement sont en cell-shading, qui a parfois des airs de CGI ; Polygon Pictures sont les meilleurs dans ce style qui ne change pas tellement de Knights of Sidonia. L'action est bien rendu et cela permet d'offrir un gigantisme assez saisissant dans les décors. Les environnements sont superbes, que ce soit pour représenter la Terre gelée ou bien la canopée ; il y a beaucoup de profondeur et les couleurs sont bien équilibrées. En sus, la bande-son de Kohta Yamamoto et Misaki Umase s'oriente sur l'émerveillement et la poésie. C'est vraiment un très bon premier chapitre qui n'a de cesse de révéler des surprises, tout en étayant un univers encore bien mystérieux. La suite aura lieu via un long-métrage.

AntoineRA
8
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le 24 avr. 2023

Critique lue 103 fois

AntoineRA

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