Les + de la série :
- Une relecture du mythe d'Orphée et Eurydice du point de vue féminin, comme d'ailleurs de celui de Thésée et Ariane. Des subtilités d'écriture et de scénario intéressantes.
- Différents lieux, différents styles de prises de vue : les Enfers en n&b, très bonne idée. On dirait presque du Yorgos Lanthimos.
- De persos attachants : Cénée, Médusa même si elle reste en second plan. Et surtout Ariane et Eurydice, qui prennent vraiment le premier plan dans l'histoire.
- Les mythes sont retravaillés, quitte à en changer l'histoire, alors pourquoi pas ?
- Le lien avec l'actualité : le rapport entre réfugiés troyens et réfugiés d'aujourd'hui est bien trouvé.
Et alors les - :
- Bah Jeff Goldblum, alors qu'au départ on est content de le voir, qui se demande ce qu'il fait là et du coup nous aussi. Une vraie erreur de casting.
On a déjà vu des dieux en mode décalés (Steve Buscemi en Dieu complètement largué dans Miracle Workers), ça va on a compris : dès qu'il apparaît à l'écran en mode jogging dans un environnement bling-bling à la Gucci, on sort de l'histoire.
- Héra, fadasse et bizarrement faussement menaçante. Le casting était pourtant bien trouvé. Elle menace mais reste en retrait. Les autres dieux n'existent tout simplement pas : de la "famille" olympienne n'existent apparemment que Dionysos, Poséidon, Héra et donc Zeus. Ça en fait pas mal qui manquent à l'appel, évidemment.
- La musique envahissante, surtout dans l'épisode 1 : beaucoup trop mise en avant en mode p*tasserie. Ca va, on connait Abba ou d'autres tubes Motown, pas la peine d'en rajouter 10 par épisode volume à fond, ça masque difficilement certains dialogues qui auraient mérité plus de développement.