Une histoire emballante et originale, des dessins atypiques plus des personnages touchants sont les ingrédients composant une œuvre à succès non?
Katanagatari n'y fait pas exception.
Synopsis :
Togame, grande stratège à la chevelure blanche soyeuse comme la soie, sollicite l'aide de Shichika afin de rassembler les 12 sabres parfaits disséminés à travers le Japon médiéval; armes aux capacités légendaires dont le Shogun souhaite s'emparer.
Shichika est le 7ème maitre du Kyotoryuu, et le kyotoryuu a pour grand atout d'être indépendant de la moindre arme, quelle qu'elle soit. La robustesse du corps de l'hôte et la destruction du point fort adverse sont essentiels si l'on veut tirer profit des avantages de cet art ancestral.
Togame lui impose toutefois 2 conditions :
- ne jamais détruire le sabre parfait de son adversaire s'il en a un, en cas de confrontation
- ne pas mettre leur vie en péril, car l'aboutissement de la quête est primordial et les sabres possédés ne doivent jamais revenir au shogun
Bien qu'entravés, notre duo au potentiel bridé affrontera les plus puissants adversaires du Japon, tous pourvus d'un de ces sabres qui viennent parfaire un art toujours différent et unique, qu'ils auront chacun perfectionné tout au long de leur vie.
Points forts et faibles :
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Bien qu'au début, je sois aussi légèrement sceptique au niveau du graphisme, mais je m'y suis facilement fait, et j'ai même finalement été comblé de cette touche de simplicité, de légèreté qu'apporte ce style d'animation.
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50 minutes c'est quand même un peu trop.
En plus, le schémas narratif de chaque épisode reste assez simple et tracé, on s'habitue un peu au rythme et donc parfois, on a envie qu'un épisode qu'on apprécie moins qu'un autre se termine plus vite.
1 épisode, 1 ennemi, 1 combat, 1 victoire/défaite.
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L'évolution du relationship, bien entendu, on peut l'anticiper.
Mais c'est quand même pas mal creusé, un pur puzzle d'infos successives, dont nous collectons les pièces au fil des épisodes, et chaque gros morceau promet un twist.
Que de sentiments tellement... humains.
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La sœur, le personnage est super charismatique, je l'ai vraiment apprécié! J'avais quand même envie de la marave vers la fin..
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Une animation impeccable. Fluide, épurée et simple, il faut le reconnaitre, ça nous amène parfois à des rencontres et duels pas forcément longs mais toujours aussi intenses.
Et putain cette fin les gars, c'est bouleversant. Une bonne tarte dans ta gueule, pas la pire, mais pas des moindres, sur.
Conclusion :
Katanagatari demande un temps d'adaptation pour être apprécié.
- au niveau du format, 50 minutes par épisodes ça surprends un peu au début. Mais chaque épisode développe une idée, va dans une direction et ne semble pas pour autant rébarbatif. Ce que pourtant l'on arrive à reprocher à d'autres œuvres au contenu raccourcis.
- au niveau de l'animation. Comme je l'ai mentionné plus tôt, c'est atypique, un style bien à lui et qui ose casser les codes de la japanimation.
- l'histoire est cool, mais chut, faut rien dire.
ce que Katanagatari m'inspire
Le pistil d'une fleur en iris qui décroit, l'automne approchant, me rappelle la chute médisante d'un arbrisseau aux petites feuilles ocres dans un jardin ensoleillé, se laissant bercer par le doux vent frais d'un hiver s'invitant peu à peu. Son feuillage s’étalant dans la tourbe se dessèche au soleil comme à la pluie, et recouvre toutes ces merdes de chiens dégueulasses dans ce putain de jardin qu'un connard de jardinier n'entretiens plus depuis des lustres.