Saison 1 : Un affriolant jeu du chat et de la souris entre les services secrets britanniques et la Russie, servi pas des actrices charismatiques. Ambiguë et malaisant à souhait.
Saison 2 : En resserant l'intrigue autour de Eve et Villanelle est toujours aussi taré et génial. Et cette BO...
Saison 3 : Toujours aussi stylée et portée par une bande son à tomber, la Saison 3 de Killing Eve se recentre sur les 12 pour livrer une intrigue costaude. Du moins dans sa première partie, durant laquelle Eve et Villanelle reprennent leur jeu du chat et de la souris après s'être perdues de vue. Cela amène un peu de fraîcheur et une tension nouvelle au show, qui se perd malheureusement un peu dans les derniers épisodes. Entre l'enquête sur l'organisation et le rapprochement aussi bien géographique que romantique de ses deux héroïnes, les scénaristes forcent un peu le trait et tombent dans une approximation qui place cette nouvelle saison un peu en dessous des précédentes. Un peu seulement car l'humour noir, très noir qui parcoure Killing Eve et l'alchimie entre la folie de Jodie Comer et Sandrah Oh ne se démentent pas.
Saison 4 (finale) : La saison de trop pour la série portée par Sandra Oh et Jodie Comer. Elle nous avait pourtant tant épaté par son ambiguïté, son sens de la surprise et sa réalisation stylée et singulière.
Seule demeure l’ambition esthétique, mais la complexité des personnages et la pertinence de l’intrigue se sont délités avec les saisons qui passaient.
L’histoire est confuse et de moins en moins cohérente, parfois même grotesque (ce jésus/villanelle totalement absurde…). On peut dater le moment où le show à commencer à battre de l’aile quand les enjeux sont devenus trop personnels. La dépression de Villanelle était une très mauvaise idée, affadissant le personnage. La relation entre elle et Eve est de plus en plus difficile à défendre pour les deux actrices, pourtant toujours excellentes, et ce malgré la parfaite adjonction de la non-moins parfaite Camille Cottin.
Un final qui fait pfffft….