Indéniable phénomène et dernier né de la maison des idées Netflix, La Maison de Papier (oui en français c'est moins sympa à tweeter) à su traverser les esprits et les internet jusqu'à atteindre une réputation sans faille. Mais du coup c'est si bien que ça ? Non. Non pas du tout.
La première chose qui saute aux yeux dans cette série est un problème d'ordre scénaristique, et comme c'est surement la plus grosse critique adressé au show je vais l'évacuer en premier : La série commence directement dans le vif du sujet (choix surement du à un besoin d'avoir de l'intérêt du spectateur sans avoir à créer de l'attente), le braquage lui-même qui est découpé en scènes de flashback sur la préparation de l'équipe. Cette structure n'est pas totalement inefficace mais souffre clairement d'une paraisse scénaristique folle, avec un schéma redondant, sans intérêt autres que de ridicules cliffhanger.
D'autre part, comme toute bonne série moderne, le récit est grandement tourné vers ses personnages, dont certains s'avèrent même être les points centraux de l'intrigue. Pourtant, ils sont presque tous si lisse, et sans intérêt que certains passage en deviennent ridicules. Même le professeur manque de toute profondeur, surtout lorsqu'on comprend qu'il est accompagné par des rôles basiques et cliché au possible, le tout desservi par un casting au rabais. On suit donc l'évolution d'un groupe d'archétype plus bêtes les uns que les autres, qui s'amusent à esquiver les piques que leur envoie les scénariste afin de rendre l'intrigue intéressante.
Enfin, la mise en scène du show manque clairement d'idées, et on note pas mal de problèmes de montage qui rendent le tout à la limite de l'insauvable. Sans parler d'un des pires étalonnage qu'il m'est été donner de voir sur une série moderne. En bref, La Casa de Papel correspond presque plus à une télé-réalité qu'à une série : enfermez des hommes et des femmes (pas malins de préférence) dans une maison avec un homme à l'extérieur (un tout petit peu plus malin) pour leur donner des ordres débiles (ici la voix), et laissez les se dépatouiller dans des situation scénaristique farfelues. Ah oui, et n'oubliez pas de filmer le tout à la caméra de surveillance !