La nouvelle série de Canal + La Fièvre m'a donné le vertige. La série d’Eric Benzekri, créateur de Baron Noir propose un regard glaçant sur l’escalade d’un buzz médiatique.
Avec cette particularité de nous placer aux côtés des analystes et théoriciens de la communication politique, la série donne des accents à la Clément Viktorovitch sur Quotidien par son côté pédagogique et extrêmement bavard sur les techniques théoriques de communication.
Il n’empêche qu’elle aborde avec brio les dessous de la fabrique de l’opinion et que dans notre ère particulièrement agitée, il fait bon de se pencher sur les rouages et récupérations politiques des faits divers.
Le pitch ? Un coup de boule d’un footballeur à son entraîneur et voilà que Sam Berger, spécialiste de la communication de crise, fortement angoissée par la montée d’une guerre civile en France, se met en marche pour ne pas que la crise soit utilisée par la fachosphère. Si pour l’instant la série est un peu manichéenne, elle présente un casting brillant et un rythme endiablé.
Le + ? Définitivement, le foot comme thématique populaire et sociale en en arrière plan, on adore (Ted Lasso coucou)