C’est incroyable ce que l’on peut aimer regarder la Garçonne car les costumes et les décors sont soignés.C’est une belle reconstitution des années folles avec des personnages hauts en couleur comme Kiki de Montparnasse. Laura Smet, dont le personnage oscille entre le masculin et le féminin, dans ces deux premiers épisodes, suscite la curiosité mais il lui manque le charisme, la façon d’habiter avec conviction la femme battante qu’elle incarne. Par contre le personnage du frère libertin et du journaliste sont plus justement croqués.Quelque part, l’écrin de la garçonne est desservi par un scénario qui n’accroche pas le spectateur de suite.C’est dommage car on aurait voulu se sentir concerné par les premières évolutions. Je demande à voir la suite pour voir si je peux réviser mes premières réserves ou les confirmer. La suite s’avère encore émaillée de rebondissements. L’enquête pour retrouver le commanditaire du meurtre du père d’Antoine et Louise, étant constamment retardée par des « sous-affaires ».Le fil rouge se perdant dans les expositions les plus diverses. C’est vraiment l’aspect le plus rebutant de la Garçonne choisissant des paravents avant de dévoiler l’édifice final. Une mécanique pas toujours huilée et pas tout à fait percutante. L’épilogue est aussi fouillis que l’ensemble et on finit la Garçonne avec ce sentiment de mal fait, d’inachevé. J’enlève un point à ma note précédente.