Bonne idée que de faire un feuilleton dans les années folles parisiennes. Ça permet de croiser Modigliani, par exemple. Notre imaginaire n'est pas avare d'images de cette époque bénie où Paris rayonnait dans le monde entier d'une vie artistique et intellectuelle foisonnante. J'ai donc tenté le coup et me suis assise devant une série de France 2, fait assez rare pour être souligné. J'avoue, les 4 premiers épisodes n'ont pas déchainé mon enthousiasme, principalement en raison de l'indigence des dialogues. Fallait-il consacrer tant d'efforts à la reconstitution du Paris de la Belle Époque et truffer la bande son d'incongruités anachroniques ? La question se pose. De là à attribuer la maladresse des comédiens aux lignes indigestes qu'il leur fallait débiter, il n'y a qu'un pas... mais bon, admettons que le dénouement de l'histoire ait su plus ou moins me tenir en haleine, même s'il était assez cousu de fils blancs, et que, l'un dans l'autre, je n'aie pas passé un si mauvais moment que ça. Si on considère que Laura Smet peut passer de nuit, de loin, à contre-jour, par grand vent, pour un homme.