"La marche des machos qui s'croient grands forts et beaux, ils s'prennent pour des géants mais veulent pas s'occuper des enfants...pauvre Zorro, t'es zéro" (Karen Cheryl / "La marche des machos").
Les hommes en prennent pour leur grade et le pays tout entier ne sort pas grandi par le retard sociétal évoqué dans La maison de la rue en pente (à savoir la place des femmes et des mères dans la société).
Le sujet de la pression sociale par rapport aux nouvelles mères n’est pas nouveau, mais la parole se libère de + en +, y compris au Japon, pays aux traditions encore conservatrices et inégalitaires sur ce plan là. Cela dit, même si on soupçonne cette évolution des mentalités, celles si semblent encore loin de ce qu'on peut connaître en occident... et j'vous cache pas que j'étais à la fois énervé et effrayé par les personnages masculins.
Car oui, la première chose qui me vient à l'esprit quand je pense à la série nippone, c'est sa dureté. Le procès pour infanticide et la descente aux enfers de Risako pourraient expliquer à eux seuls l'angoisse ressentie par le téléspectateur mais ce ne sont finalement que des excuses pour parler de cette société patriarcale. D'ailleurs, cette dureté s'en ressent sur ma notation.
La mini-série en elle-même est de (très) bonne facture, assez rythmée, pas trop longue, bien interprétée et assez juste dans son propos (avec toutes les réserves de rigueur ne connaissant pas du tout le Japon).
Au passage, j'ai eu parfois du mal à reconnaitre les personnage, plus les hommes que les femmes d'ailleurs. Outre le fait que je ne sois pas très physionomiste, ça m'a rendu le message du drama encore plus clair à mes yeux, que ces dernières sont les + importantes et que les mâles sont tous interchangeables. Il n'y a que le grand-père qui m'a paru sympathique, bien que peu courageux, un homme quoi ^^
Bref, c'est pas une série facile, c'est assez plombant mais je vous encourage quand même vivement à la découvrir.
Notes : entre 13 et 14.5
Moyenne : 14/20