Une série abominablement conne, écrite par des gens qui ont lu l'article "jeu vidéo" sur wikipédia mais n'ont jamais touché à un jeu de leur vie, ni parlé à quelqu'un qui a touché à un jeu, et encore moins parlé à quelqu'un qui a un jour peut-être pensé à travailler dans l'industrie du jeu vidéo.
La série commence par nous expliquer la différence entre un codeur et un game designer : le codeur écrit le jeu, mais ne "crée" pas le jeu, c'est le "créateur" qui le crée. Ah, merci, c'est très clair ! Et aussi très correct !
Immédiatement après, le personnage principal, codeur de carrière, est promu au rang de "créateur" car il a eu une idée pour un concept de jeu.
Mais le studio est au bord de la faillite ! Oh non ! Il faut sortir le jeu aussi vite que possible ! Ah non désolé, bon on peut vous faire tous les assets graphiques et les animations pour demain, mais ça va prendre 2 mois pour le code.
Trois jours plus tard, de pauvres codeurs surmenés se plaignent d'avoir eu à travailler 16 heures par jour, mais ils ont réussi à coder le jeu en 3 jours, en l'absence totale du game designer (pardon "créateur").
Certains diront, mais Acid, n'encules-tu pas un peu les mouches ? Le plus important n'est-il pas la tension dramatique ?
Ce à quoi je répondrai déjà non, pour l'instant je n'en suis qu'aux préliminaires. Je caresse la mouche tendrement, je n'ai même pas encore décapuchonné le lubrifiant.
Mais surtout, quelle tension dramatique ? Aucun des personnages n'est crédible deux secondes tellement chaque réplique, chaque situation sont écrites en l'absence totale de réalisme ou même de simple plausibilité.
Et on n'est pas aidés par le jeu effroyable des acteurs : Christoph fait sa waltz habituelle en jouant de manière semi-compétente le seul personnage qu'il sait jouer, mais tout le monde autour de lui s'est fait virer de l'actors studio, où ils travaillaient comme personnel d'entretien.
Bref, au final c'est moi qui fait enculer parce que j'ai regardé cet étron jusqu'au bout juste pour voir à quel point ça pouvait tomber dans la nullité (et aussi parce que j'avais vu que Karyn Kusama a réalisé le dernier épisode), et j'ai le plaisir (?) de vous annoncer que le trou est sans fond.
J'ai la haine les enfants, j'ai la haine. J'ai pas été aussi remonté depuis la fois où j'ai compté huit nuggets dans ma boîte de neuf.