J'ai vu cette série il y a plus d'un an. J'y repense régulièrement, tant elle m'a touchée en termes de réalisation, de mise en scène et d'écriture ; c'est ce qui me pousse à écrire cette critique maintenant.
En nous plongeant dans différentes époques, la série nous apprend beaucoup sur l'art du Rakugo (que je ne connaissais pas avant), et sur sa perte de popularité au Japon.
La première saison raconte l'histoire du maître du héros, et se déroule pendant une période trouble de l'histoire du Japon (guerre et après-guerre). Je m'étais tellement attachée aux personnages que j'ai ressenti une légère déception en voyant que la seconde saison s'axait sur le héros... Légère et passagère déception cependant, car au bout de quelques épisodes, la magie opère, et l'on est entraîné par la poésie qui reste intacte. Le final est sublime.
C'est subtil et intelligent, les histoires de ces personnages faisant écho aux histoires du Rakugo. Le rythme, plutôt lent, me fait penser à un doux souvenir de journée d'été, que l'on prend plaisir à se rappeler...