Un des plus impressionant rôle de méchant du cinéma (bravo l'acteur).
Ce que montre avec brio cette série est l'intégration du sociopathe dans son environnement, comment il evolue dans un univers de hyppies à la fois bisounours et ambassadeurs inconscients, décomplexés et déjà décadents du capitalisme occidental.
En 8 episodes, tout va à l'essentiel, rien d'inutile, rien de gratuit. A part peut-être les états d'âmes de Monique (ceci dit il n'est pas facile de décrire l'emprise sans tomber dans l'incompréhension ou le rejet).
Au debut le melange des images d'archives avec la narration et les annonces de changements chronologiques sous forme d'annonce d'aéroport peuvent sembler un peu lourdes mais on s'y fait : cela nous permet de nous (re)plonger efficacement dans l'époque des 70s et nous guider dans l'évolution des personnages.
Le générique de fin est une partie à na pas rater pour eclairer la serie dans sa globalité. Après la création artistique s'inspirant des faits réels, à la fois typée et très réussie, le rappel (ou la découverte, pour beaucoup comme moi je suppose) des personnages historiques, souligne d'autant plus le travail des deux réalisateurs et des acteurs.