Un duo composé d’un flic en plein divorce et d’une profileuse torturée par une erreur de diagnostic, des séquestrations et crimes sexuels contre de jeunes filles, des criminels anciens abusés — il n’y a rien de bien original dans cette mini série. Là où des séries comme The Killing mélangent une composante politique et corruption, Le tueur de l’ombre est plus modeste, parlant certes de sujets de société, mais restant concentré sur son enquête.
La seule vraie surprise est la découverte de Stine, non pas uniquement victime, mais aussi bourreau. Avoir un duo criminel qui se « nourrit » l’un l’autre est certes rarement utilisé à l’écran.
Mais le rythme est bon, les cadrages, décors et lumières sont au top comme dans beaucoup de séries danoises, et les rebondissement savamment dosés et orchestrés. Tout compte fait, la série se regarde avec plaisir, ce qui est le plus important, même si elle ne laissera pas un grand souvenir.
La saison 2 est dans la même lignée que la 1ère, à savoir une exécution propre, de bons acteurs et un bon rythme mais un scénario assez balisé. La saison tire son épingle du jeu par l’excellente prestation de Helle Fagralid et par la confrontation finale intense et émouvante. Comme pour la saison 1, la série réussit à nous montrer l'humain derrière la monstre, sans tomber dans le sensationnalisme.