Je n'écris pas tellement cette critique pour parler de la série en général, qui prend le parti de nous faire suivre en parallèle l'enquête des policiers et le quotidien des ravisseurs (révélés dès le début).
J'écris pour prévenir les éventuels spectateurs et spectatrices que la série filme de façon extrêmement complaisante et putassière le viol et la torture de jeunes filles séquestrées, cela dure plusieurs minutes et ça revient dans plusieurs épisodes. C'est ce qui me pousse à noter aussi bas cette série. J'imagine que l'auteur de ces scènes, à la manière d'un Gaspar Noé de la série criminelle, se croit malin et novateur et pourfendeur de la doxa. La vérité est que par ces scènes, on passe d'une série policière scandinave relativement lambda à un numéro particulièrement cradingue de la revue Détective.