Critique flash de la première saison...
Au début, c'est vrai ça sent le traquenard typique de la production canadienne: des acteurs peu ou pas connus (hormis Desmond de Lost) et un peu trop beaux, des foréts au alentours de Vancouver, des fonds verts en veux -tu en voilà et trois séquences en images de synthèse qui tournent en rond.
Sur l'arche, station orbitale ou subsistent les derniers (?) représentants de l'espece humaine, chaque crime est punit de mort à part quand on est un enfant/adolescent. La place et l'oxygène se faisant rare, on décide d'envoyer 100 jeunes délinquants sur terre, 97 ans après un départ précipité du à une apocalypse nucléaire. Bref, ils sont comme un canari en cage dans une mine explosive.
Oui, on les voit les grosses ficelles scénaristiques, les archétypes classiques (le franc-tireur, l'indécrottable méchant, le boy-scout, THE héroïne..) et les simili histoires de coeur naissantes. Et oui, on se les tape pour le pilote.
Mais ça s'arrête là. On se dit que ces arcs vont durer toute la saison, que ça va être ennuyeux comme un soap de lycéens trop riches et trop beaux et qui du coup on vraiment beaucoup de problèmes. Mais non, au bout de trois épisodes, tout est dit, ce n'est pas une série comme les autres.
Içi, on ne nous la fait pas. On remplit pas de l'épisode avec du vide. Tout va à 200km à l'heure. Ca meurt, ca trahit, ca découvre, bref... ca avançe!
Oui certains rebondissements sont un peu attendu, mais les personnages transparents et clichés au premier épisodes prennent de l'épaisseur avec des choix cornéliens à faire et des questionnements assez intéréssants sur la gestion d'un groupe et la survie. Rien de nouveau, hein, mais fait avec assez de finesse pour rester crédible et intéréssant.
Donc, ne vous fiez pas aux apparences et regardez The 100, pendant 3-4 épisodes. Si vous aimez beaucoup la sci-fi et l'anticipation, et un petit peu les productions made in Vancouver, vous devriez passez un très bon moment.
Peace.