Vue sur TF1 (Club Dorothée), revu via torrents (fansub "deluxe" ARF-team).
Des musiques (au synthé) sublimes , une utilisation intéressante de la mythologie grecque couplée à d'autres concepts (chevalerie, etc) confèrent un exotisme certain (peu importe d'où l'on vient) à ce récit de dépassement de soi (typique de son milieu) et un ensemble de personnages charismatiques répartis dans chacun des camps finit de séduire son public, loin d'être exclusivement masculin.
Cette adaptation aurait pu s'élever au-dessus du manga original par ce qu'elle offre dans le domaine audio et sa direction* parvenant à "nullifier" le profond manque d'animation caractéristique d'une série longue et à amplifier la mise en scène de la B.D. (certes impactante mais pauvre) et son approche plus dramatique mais son design totalement revu pour le plaisir des détracteurs du style Kurumada (chara-design) mais aussi pour le pire (Clothes) et surtout ses errances scénaristiques hasardeuses et son amplification de l'aspect hautement répétitif de la série papier finissent par avoir raison de ses possibles aspirations (malgré un impératif mercantile évident).
Il s'agit d'une information importante mais l'on ne considérera pas l'absence de fin dans cette critique, la conclusion ayant été apportée au début des années 2000 par le biais d'OAVs (à la qualité très variable).
Bonus personnel: Furuya à la voix du personnage éponyme (et ce n'est qu'une voix parmi d'autres parfois plus mémorables).
Score: 6/10
Enjoyment: 1~5/5
- On préfèrera regarder les films (particulièrement 3 et 5) pour voir ce que le nom St Seiya peut réellement offrir en la matière.