Ah, Les Chevaliers du Zodiaque version Netflix, ou comment prendre un monument de l’animation japonaise et le transformer en quelque chose qui te donne envie de crier "Mais pourquoi ?!". Cette adaptation, c’est un peu comme si tu retrouvais tes vieux jouets d’enfance, mais qu’on t’avait remplacé les figurines en métal par des versions en plastique bon marché qui se cassent dès que tu les regardes trop fort.
Dès les premières minutes, tu te demandes si tu es dans un mauvais rêve. Les personnages iconiques qui ont bercé ton enfance semblent avoir été avalés par un vortex de CGI douteuse, avec des effets spéciaux qui te rappellent les pires productions des années 2000. Et que dire de l’histoire ? Les scénaristes semblent avoir pris le matériau original, l’avoir passé au mixeur, et y avoir ajouté des éléments "modernes" qui tombent totalement à plat. C’est un peu comme si tu mettais du ketchup sur un filet mignon.
Les Chevaliers eux-mêmes, qui étaient autrefois des figures mythologiques dignes de récits épiques, sont ici réduits à des stéréotypes de films d’action mal calibrés. Seiya, notre héros, semble avoir perdu toute profondeur, et son armure légendaire ressemble plus à un cosplay acheté sur un site douteux qu’à une relique ancestrale. Quant aux combats, autrefois des moments de bravoure époustouflante… ils manquent d’âme et de grandeur, comme si quelqu’un avait baissé le volume épique à zéro.
Le problème majeur de cette adaptation, c’est qu’elle a voulu moderniser l’œuvre sans comprendre ce qui faisait son charme originel : la mythologie, l’intensité dramatique, et ce sentiment de destin héroïque qui te faisait vibrer à chaque attaque d’un chevalier d’or. Ici, tout est dilué, aseptisé, et tu restes là, perplexe, à te demander comment on a pu dénaturer à ce point une saga aussi mythique.
En résumé, Les Chevaliers du Zodiaque version Netflix, c’est l’exemple parfait de la modernisation qui tourne au désastre. Les fans de la première heure pleurent leur armure sacrée, tandis que les nouveaux venus se demandent probablement pourquoi on en faisait tout un foin à l’époque. Bref, une chute cosmique dans le gouffre des mauvaises adaptations.