Grâce (à cause?) de Netflix, je me suis enfin farci (il n'y a pas d'autres mots) ce chapitre Hadès. Et bien clairement c'est la foire à la saucisse.
Entre les patterns des combats identiques à chaque rencontre (les personnages et le nom des techniques changent mais tout est interchangeable, même le dernier), la chiale à outrance, la description systématique non seulement de chaque sentiment de chaque protagoniste mais également de l'action qui est en train de se passer, le fan-service vomi en permanence (Le retour des chevaliers d'or avec une super attaque de la mort trop rebelle, des chevaliers d'argents toujours aussi charismatiques, le chevalier de la balance inutile aussi dont on voit enfin la gueule, l'amure d'Athéna, les ailes, les armures divines (le pompon...)) les personnages totalement inutiles (coucou Shiryu et Hyoga), la réécriture de ce qu'on connaissait déjà (entre autres la sœur amnésique ridicule et vaine), il est très difficile d'aller au bout de cet arc narratif.
Parce qu'on s'emmerde sévère, toute tentative de danger est systématiquement annulé par un putain de deus ex machina et que la phrase "mais?? Comment fait il pour se relever après avoir subit mon attaque xxx ?" vous aller l'entendre au moins 60 fois par saison (même dans le combat final).
Le sang d'Athéna sert de prétexte à toutes les conneries possibles et imaginables.
Quant au déroulement de l'action, c'est étrange. On peut rester 20 plombes sur du blabla miteux et en même temps bâcler des scènes d'action où il semble manquer carrément des secondes tellement ça zappe rapidement.
Et la fin... La compta a du se gourer sur les engagements budgétaires initiaux, y' avait plus un radis pour finir cela dignement.
Bref, c'était pénible: je me suis fait avoir par cette madeleine de Proust aux pépites de merde.