Kurumada...
... pourquoi es-tu aussi idiot ?! Lost Canvas EST ce que tu aurais du faire de Saint Seiya. Pour un trentenaire, c'est un reve de mome que tu as toujours refuse de nous refiler. Des dessins...
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le 29 juin 2012
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Les Chevaliers du Zodiaque : The Lost Canvas, c’est un peu comme si tu plongeais dans une fresque mythologique où chaque combat est une œuvre d'art, chaque chevalier est un poète en armure, et où le destin de l'humanité dépend autant de la puissance cosmique que du nombre de monologues existentiels avant chaque coup de poing. Cette série prend tout ce qu’on aime chez Les Chevaliers du Zodiaque et le fait monter d’un cran, avec une touche de tragédie grecque, une avalanche de constellations, et, bien sûr, des affrontements cosmiques qui feraient passer tes querelles familiales pour de simples débats d’opinion.
L’histoire nous transporte 200 ans avant les événements de la série originale, pendant la fameuse Guerre Sainte entre Athéna et Hadès. Ici, on suit le destin de trois personnages centraux : Tenma, le Chevalier de Pégase (parce que Pégase est toujours dans le coup), son meilleur ami Alone, qui devient malgré lui la réincarnation d’Hadès, et Sasha, la sœur de Alone, qui n’est autre qu’Athéna elle-même. Tu me suis ? Non ? Pas grave, ce sont les combats et les armures brillantes qui comptent !
Tenma, notre héros, est comme un Shiryû sous stéroïdes, prêt à tout pour protéger ses amis et l’humanité, même si cela signifie se prendre des raclées à répétition avant d’exploser en mode "Seventh Sense". Son amitié avec Alone, autrefois innocente, devient l’enjeu central de cette tragédie cosmique : un chevalier doit-il sacrifier ses amis pour sauver le monde ? Eh bien, la réponse est évidemment oui, mais pas sans d’innombrables discours sur l’honneur, la destinée et l’amour fraternel.
Ce qui fait la force de The Lost Canvas, c’est avant tout sa beauté visuelle. Les combats sont non seulement spectaculaires, mais aussi artistiquement sublimes. Chaque attaque cosmique est une explosion de couleurs et d’énergie, chaque armure étincelle comme si elle sortait tout juste d’un showroom galactique, et les décors, surtout ceux du royaume d’Hadès, te font presque oublier que tu es en train de regarder des guerriers divins se tabasser. La série sait comment te donner ce frisson mythologique, où chaque coup de poing semble résonner à travers les étoiles.
Les Chevaliers d’Or, bien sûr, volent presque la vedette. Chacun d’eux est présenté comme une légende vivante, avec des pouvoirs divins et des techniques qui feraient fondre un météore. Leur rôle dans cette guerre est central, et si tu es fan des combats épiques entre chevaliers d'élite, tu seras servi. Les affrontements entre les Chevaliers d'Or et les Spectres d'Hadès sont des morceaux de bravoure qui combinent puissance brute et philosophie cosmique (parce que chaque Chevalier d'Or se doit de te balancer une petite leçon de vie entre deux attaques).
L’aspect tragique est omniprésent dans The Lost Canvas. Contrairement à la série originale où Seiya et ses amis enchaînaient les victoires malgré les pires handicaps, ici, le ton est beaucoup plus sombre. Le sacrifice, la mort, et la fatalité sont au cœur de l'intrigue. Chaque Chevalier sait qu'il peut tomber à tout moment, et la série n’hésite pas à te rappeler que les guerres saintes ne sont pas une partie de plaisir. C’est beau, c’est triste, et ça donne aux combats un poids émotionnel plus important. On est presque dans une tragédie grecque avec des armures de 50 kilos et des attaques destructrices à la clé.
Malgré toute cette splendeur, The Lost Canvas n’est pas sans défauts. Si tu es habitué aux retournements de situation à la Saint Seiya, tu ne seras pas surpris de voir que la série garde les mêmes ficelles. On a encore des méchants qui reviennent d'entre les morts (Hadès oblige), des héros qui se relèvent malgré des blessures qui auraient terrassé n'importe qui d'autre, et des monologues un poil répétitifs sur le sacrifice et l’amitié. Parfois, on a l’impression que les personnages passent plus de temps à parler qu’à se battre, mais bon, c’est la tradition des Chevaliers du Zodiaque, alors on pardonne.
En résumé, Les Chevaliers du Zodiaque : The Lost Canvas est une véritable épopée cosmique qui rend hommage à l’univers mythique de Saint Seiya tout en apportant une touche de tragédie et une qualité visuelle à couper le souffle. Si tu es fan des combats cosmiques, des discours sur la destinée, et des armures qui brillent plus que des sapins de Noël interstellaires, alors cette série te ravira. Entre amitié sacrifiée, batailles titanesques et enjeux divins, The Lost Canvas est une fresque héroïque où l’honneur des Chevaliers continue de briller… même dans la nuit éternelle d’Hadès.
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Créée
le 25 oct. 2024
Critique lue 5 fois
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