I - Présentation de la série


Avant de commencer à parler de la série en soit je me dois de vous informer que celle-ci n'est pas la première adaptation des écrits de Monsieur Snicket. Et si vous préférer regarder quelque chose de niais et dont la fin soit un tant soit peu plaisante je vous conseille de ne pas lancer la série mais de plutôt de vous tourner vers le film sorti en 2004 et réalisé par Brad Silberling. En revanche si vous préférez tenir tête à la vérité des événements et ne pas vous contenter de voir la vie en noir et blanc, abandonné l'idée de voir ce dernier. Et si certain d'entre vous aimerez défendre cette adaptation en commençant leur argumentation par « Oui mais Jim Carrey » je vous arrête tout de suite en vous rappelant que malgré tout l'amour que j'ai pour cet acteur et notamment pour son film The TrumanShow, Jim Carrey se contente ici d'interpréter Jim Carrey. (Voir scène du raptor qui n'a rien à foutre ici même si assez comique)


Pour l'anecdote sachez par ailleurs que les livres ont été écrit par un écrivain qui n'existe pas. En effet Lemony Snicket n'est qu'un pseudonyme utilisé par l'écrivain Daniel Handler, qui est également le scénariste principal de la série.
Pseudonyme sur lequel j'aimerais m'attarder plus longtemps mais je ne pense pas que cela ai véritablement sa place ici. Disons juste que celui-ci fut inventé pour son premier livre intitulé Le Cercle des huit qu'il ne voulait pas publier sous son vrai nom ne sachant pas comment pourrait être reçu l'humour noir et l'ambiance Satirique de l’œuvre.
Lemony Snicket est également le narrateur de l'histoire des Orphelins Baudelaire. Mais en plus de ça, dans les écrits comme dans la séries il semble enquêter sur leur mésaventures en plus de nous les présenter. Donnant lieu à quelques dialogue des plus sympathique.


Maintenant parlons quelque peu du nombre 13. Qui ne représente pas seulement le nombre de convives idéal pour un repas à l'auberge du coin, puisqu'il est surtout vu comme un nombre portant la poisse, la guigne, la déveine... d'où le fait qu'on le retrouve rarement dans des aéroports, des hôtels, des cinémas, etc... Bref ce ressenti autour du 13 à donner envie à l'écrivain de l'utiliser en masse car Poisse et Malheur représente très bien la vie des jeunes Orphelins. C'est pourquoi il y a 13 tomes composé de 13 chapitres chacun; mais pas que : Le titre original A Series of Unfortunate Events comporte 26 lettres soit 2 x 13. Lemony Snicket 13 lettres. Le dernier tome est sortie un le vendredi 13 Octobre 2006. Et si on veut chercher plus loin on peut également noté que les aînés Violet et Klaus ont 14 et 12 ans. Comme si le nombre 13 était volontairement absent. Bref ! Je pense que vous avez compris. Et là où la série semble avoir déjà mieux compris l'univers que la précédent adaptation c'est en se servant également de ce fameux nombre. Tout d'abord, comme le tome final, la série est sortie un vendredi 13. Mais cette adaptation est également sortie 13 ans après le film. Ce sont des détails, mais il fallait y penser.


Les livres ayant été présenté dans les grandes lignes parlons un peu plus de l'adaptation Netflix. Sachez qu'il s'agit là de la série la plus coûteuse de la plateforme à nos jours. Information qui a été confirmé mais hélas je n'ai pas réussi à vous trouver de chiffre exacte. Cependant on sait que The Crown également série de Netlfix avait un budget d'environ 130 Millions de dollar. Je laisse maintenant libre court à votre imagination.


Concernant le ShowRunner de la série il est notamment connu pour avoir réalisé la trilogie Men in Black. Dont j'ai personnellement détesté le 3ème. Mais bon on ne peut pas être parfait.


Casting à présent on retrouve notamment l'un de mes acteurs préféré j'ai nommé NFPH : Neil FUCKING Patrick Harris. Que vous connaissez sans doute pour son interprétation de Barney Stinson dans How I Met Your Mother. Mais pas que ! Vous pouvez également le voir jouer une parodie de lui même dans l'excellente et très atypique Trilogie Harold et Kumar, où l'un des rôles phare du très incompris Starship Troopers. Je pourrais aussi vous parler de Docteur Doogie ou de Gone Girl. Mais je préfère vous renvoyer vers 2 autres de ces oeuvres: Tout d'abord la comédie musicale Dr. Horrible's Sing-Along Blog (trouvable sur Youtube en intégralité et sous-titrée, réalisé par Joss Whedon le "papa" des Avengers) mais aussi la web-série en sept épisodes Neil's Puppet Dreams créé avec son conjoint David Burtka et où sont mise en scène les rêves les plus chelous de l'acteur. Et si je vous présente ces deux œuvres c'était pour revenir sur le fait que Neil Patrick Harris chante très bien. Me permettant ainsi de revenir sur l’anecdote suivante : le fait que l'acteur est l’interprète du générique de début. Générique qui aura un texte différent à chaque épisode, servant de piqûre de rappel au spectateur, mais qui en plus de ça sera chanté avec la voix de la nouvelle identité de Comte Olaf en fonction de l'épisode. (L'acteur est également l'un des producteurs de la série.) Bref un acteur plein de surprise mais surtout dont l'humour et la façon de jouer colle parfaitement au personnage.


Autre acteur présent ici : Patrick Warburton. Interprète de Lemony Snicket, et dont la voix charmerai jusqu'au plus hétérosexuel des Texans. Comédien de doublage pour pas mal de jeux vidéos (Tales from the Borderlands, Skylanders) ou des dessins animés (Les Griffin, Kuzco), il est également connu en « visuel » pour son rôle dans le film Men in Black II où il joue l'agent T. La série se permet d'ailleurs une référence à cela puisque dans l'un épisode lorsque nos héros vont au cinéma ont remarque que le film "Men In Beige" est projeté.


Mais on retrouve également au Casting : Malina Weissman, Louis Hynes et Presley Smith, Violet, Klaus et Sunny Baudelaire. Qui sont pour le coup assez charismatique mais également assez juste dans leur jeu d'acteur, malgré leur âge. Et puisque justement je parle de leur âge même si dans l'oeuvre Violet à 2 ans de plus que son frère, pour les acteurs c'est l'inverse Louis étant plus agé de 2 ans.


Bien il temps à présent de passer au synopsis.


II – La série en soit


Si ce sont les fins heureuses qui vous intéressent
Ou que vous êtes à la recherche d'une quelconque délicatesse.
Regardez dans une autre direction,
Car, ici vous ne trouverez que malheur et désolation.
En effet, tout commence mal pour les pauvres Orphelins Baudelaire,
Qui apprennent sous un ciel des plus austère :
Que leurs parents ont péri
Dans un terrible incendie.
Enfin... Pauvre c'est une façon de parler,
Car d'une immense fortune ils deviennent les héritiers.
Mais apprendront hélas bien vite face à un homme nourri de rancune,
Qu'il est des fois difficile de différencier la fortune de l'infortune.
Et que la mort de leurs parents laissera pour seule épitaphe
L'arrivée dans leur vie de l'affreux comte Olaf.
Un homme qui sera alors prêt à tout
Pour leur voler jusqu'au dernier sous.
Et qui n'hésitera pas à changer d'identité
Pour continuer de les traquer.


Je m'arrête ici pour le scénario, car, à moins de spoiler plus amplement ce dernier, ce n'est pas la bonne solution pour vous donner envie de voir la série. Il est maintenant temps d'aborder plus sérieusement cette dernière en commençant par ça réalisation.


Et concernant la réalisation même si j'ai pas mal de bonnes choses à dire dessus j'aimerais démarrer avec son gros défaut. La temporalité des épisodes étant assez catastrophique. En effet chaque double épisode semble se dérouler sur 24h ce qui est alors très déstabilisant pour le spectateur qui aura beaucoup de mal à comprendre comment nos héros ont pu s'attacher aussi vite à tel ou tel personnage. Hormis ça, cette réalisation vous accordera quelques très bonne surprise notamment avec son nombre incalculable de petits détails caché allant d'un œil formé par des bris de bois à un livre sur les champignons en passant par des panneaux indicateur bien pensé dans les égouts ou autre harpons dévastateur bref des détails qui ne seront pas à la porté de tout le monde et qui pour preuve énoncé de la sorte n'ont ni queue ni tête, mais qui raviront les fans et les plus attentifs. Mais le plus gros point fort de cette réalisation reste avant tout les efforts qui ont été effectué sur la mise en scène allant chercher à mainte occasion des plans audacieux à la fois beau, surprenant et significatif. Petit mention spécial au génialissime plan introduisant le Comte Olaf.


Cependant cette réalisation passerai totalement inaperçue sans l'effort monumental qui a été effectué sur les décors de la série. Tout à l'heure je vous disez que la série été la plus grosse production de Netflix de nos jours, eh bien putain ! Je suis content de voir que pour une fois, une série n'a pas un budget colossale à cause de ces acteurs trop gourmant mais pour une vrai raison ! Car c'est beau ! C'est très beau !! C'est tellement beau qu'on pourrait même y tourner un film français sur un cancéreux coincé dans un triangle amoureux avec pour acteur principaux Dany Boone, Lea Seydoux et Marion Cotillard que je resterais quand même bloqué devant la bouche ouverte à me répéter que c'est beau. Et pour ça « Merci » à Sandy Walker chef décoratrice de la série. Parce que vraiment... chapeau. D'ailleurs pour vous donner une idée du prix, je vous direz juste que 90% des décors ont été créé de toute pièce pour la série. Décors également mit en valeur par un excellent travail de lumière mais également d'étalonnage arrivant à donner un aspect assez malsain à un paysage pourtant très colorés.


Et puisqu'on parle des décors il m'est impossible de ne pas revenir sur le maquillage et les costumes allant de pair avec ces derniers. Et je ne parle pas uniquement du comte Olaf, bien que, sachez pour l'anecdote que le maquillage de l'acteur Neil Patrick Harris prenait des fois jusqu'à 4 heures. Cela n'éclipse cependant pas pour autant le travail réalisé sur tout les autres personnages de la série.


Enfin, concernant l'ambiance de la série. Si à chaque fois que vous chercher des informations concernant cette dernière vous trouvez des phrases tel que « vous feriez mieux de passer votre chemin », c'est simplement en référence aux diverses apparitions du narrateur préparant le spectateur à l'ambiance de la série en elle même, une ambiance mélangeant agréablement l'humour noire, le cynisme et ironie. Et bien qu'introduite avec humour, si vous n'êtes en effet pas friand du genre vous devriez réellement songer à passer votre chemin.


III – Avis personnel.


Au point où nous en somme de ma critique, il est temps d'aborder mon avis personnel et pour cela je crains être dans l'obligation de vous mettre une nouvelle fois en garde sur ce que vous pourriez y trouver. Car si après mon énoncé vous pensiez y entendre un avis positif ventant une nouvelle fois les mérites de l’œuvre... vous aviez raison.


Alors non la série n'est pas dépourvu de défauts, comme je le disais la temporalité reste à revoir, notamment pour justifier l'attachement des orphelins auprès de leurs tuteurs, mais ce n'est pas la seule chose qui cloche. Et le plus gros des défauts se font sur les épisodes 5 et 6 sur lesquelles quelques libertés non-nécessaire ont été faites mais surtout deux détails mon beaucoup dérangé, le premier étant l'actrice qui interprète la tante Josephine dont le jeu ma personnellement laissé de marbre et le deuxième est le trou dans la fenêtre ayant clairement la forme de la statue. Et si ce second détail me dérange c'est parce qu'il dé-crédibilise les orphelins Baudelaire du tout au tout. En effet durant toute la série, comme dans les livres beaucoup de chose seront totalement irréaliste en commençant par les déguisements du comte Olaf et pourtant ces derniers tromperons tout le monde SAUF les orphelins. Et du coup rien ne justifie qu'un trou aussi absurde et réussi à duper nos héros. Bref voilà ce que je pourrais reprocher à cette œuvre qui reste malgré tout un véritable coup de cœur pour les maintes raisons que j'ai pu évoquer plus tôt. Et même si vous écouter ici les retours d'un véritable fan boy, car oui il faut savoir que du à une dyslexie m'ayant, soyons claire, dégouté de la lecteur, les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire reste l'une des rares série d'ouvrages ayant réussi à me passionner assez pour que je les dévores entièrement. Bref, je disais, même si vous écouter ici le discours d'un fanboy je pense que la série basé sur les écrit de Daniel Handler reste une véritable œuvre d'art qui apporte un véritable renouveau dans le monde des séries télévisés et je tiens à féliciter toutes les personnes ayant donné vie à cette dernière !
Une dernière chose : si l'apparition des parents m'a dérangé au premier abord j'avoue que la finalité de la chose était une très bonne idée.


Ce sera tout en ce qui concerne mon avis, n'hésitez pas à partager le votre, et à la prochaine pour une future review.


PS: Vous retrouverez également ici le lien de la review vidéo (imagée pour que ça soit plus claire) n'hésitez pas à y jeter un oeil. De plus vous ne risquez pas de saigner des oeils à cause d'un orthographe pitoyable, contrairement à ce que vous venez de lire.


https://youtu.be/cS7-SBDzvEY

AxelPrin
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le 14 févr. 2017

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Axel Prin

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