De cette série, on pourrait dire qu’elle a déjà le mérite d’exister, tant sont rares les séries françaises centrées sur les LGBT – et ces deniers temps je m’intéresse assez peu aux histoires hétérosexuelles ; croyez-moi, l’offre est bien maigre…
Mais cette série vaut plus que cela. Elle est attachante, avec des personnages intéressants, même si l’extrême brièveté des épisodes les rend parfois assez unidimensionnels. C’est un panorama assez varié de ce que peut être la communauté LGBT aujourd’hui. Mais comme il faut aussi malheureusement éduquer les hétéros, on traverse aussi, inévitablement, des tunnels pédagogiques, comme sur la PREP.
C’est une bonne idée de centrer la première saison sur un lieu, un centre d’information LGBT ; la deuxième saison, au contraire, perd de son unité. Curieusement, cette saison va plus loin dans l’exploration de certains thèmes (notamment de la transidentité) mais repose beaucoup sur des clichés de soap opera : le lourd passé des personnages qui refait surface, le frère jumeau mort, le fils disparu…
Malgré quelques défauts, j’ai donc regretté que cette série soit si courte.
Créée
le 29 sept. 2023
Critique lue 29 fois
D'autres avis sur Les Engagés
Avec son logo très fistinière, la série des engageays pose le ton d'office. Un ton qui me faisait très peur vu l'unilatéralité qu'un tel titre, au vu d'un contexte politique évidemment tourné vers le...
le 21 juil. 2017
1 j'aime
Comme il n'y a qu'une seule fiche, cette critique contiendrait mes avis sur la série, saison par saison. Une première saison encourageante (Critique du 17 juin 2017) Les Engagés aborde un genre que...
Par
le 18 juin 2017
1 j'aime
De cette série, on pourrait dire qu’elle a déjà le mérite d’exister, tant sont rares les séries françaises centrées sur les LGBT – et ces deniers temps je m’intéresse assez peu aux histoires...
Par
le 29 sept. 2023
Du même critique
Balzac est un des écrivains les plus inégaux qui soient. Ainsi, dans ces Mémoires, il peut écrire des choses tout à fait ridicules, comme : « L'Abencérage n'a pas sourcillé, la coloration de son sang...
Par
le 3 nov. 2022
5 j'aime
Près de trois heures après la fin de ce film, il continue à me plonger dans la mélancolie ; je me disais au moment où commençait le générique, que j’aurais besoin d’une distraction légère ce soir,...
Par
le 31 oct. 2022
5 j'aime
1
La poésie prend souvent la femme comme objet : c’est la Muse, celle qu’on aime, celle au sujet de laquelle, sans cesse, se construit un discours masculin. Il est donc particulièrement intéressant que...
Par
le 21 oct. 2023
3 j'aime
