Suis ce qui ne peut mentir
L'équipe de nuit de la police scientifique de Las Vegas dirigée par Gil Grissom a fort à faire dans les hôtels et les bas-fonds de la ville ou le désert voisin, surtout avec les homicides, des plus banals aux plus horribles.
Ma petite critique ne concerne que les saisons avec William Petersen, je ne me suis toujours pas décidé à regarder un seul épisode avec Laurence Fishburne (ni Ted Danson à présent). J'ai du mal à imaginer Morpheus dans l'équipe, impossible de rivaliser avec Grissom, le flic hors-normes au sang froid inégalé, entomologiste et même philosophe, et toujours d'un calme olympien. Il y avait vraiment du Sherlock Holmes en lui.
Le constat est sans appel : c'est la meilleure des trois séries, elle le devait autant à ses interprètes, William Petersen et Marg Helgenberger en tête, qu'à l'écriture fouillée des personnages et des enquêtes, et cela même si elle demeure la plus glauque (les meurtriers les plus dérangés c'est ici qu'on les trouve, et on voit l'envers du décor de Vegas), la moins glamour des trois (mais ça on s'en fout, et puis Cat Willows c'était la plus belle et la mieux écrite des femmes de tous les CSI confondus, full stop), et a compté de plus en plus d'invraisemblances les années passant, mais ça c'est pardonnable.
Une série qui aura fait beaucoup pour le renouveau du genre policier à la télévision à l'aube du XXIème siècle, même si elle a engendré deux avortons indignes au passage et semble à présent prête à s'éteindre, en témoigne le départ de Marg Helgenberger ...
Critique mise à jour le 1er mars 2012