"Les Simpsons", c'est typiquement la série que tout le monde aime (voire adore).
Qu'on la regarde au premier, au second ou au millième degré. Toute génération confondue, enfant ou adulte, garçon ou fille. C'est un peu comme les Daft Punk, très rares sont ceux qui détestent...
Par conséquent, forcément, moi aussi j'aime bien "Les Simpsons". Leur côté potache et leur dimension subversive. Leur graphisme improbable mais rigolo.
Pourtant, je ne suis jamais vraiment rentré dans le délire. Je n'ai jamais suivi régulièrement leur diffusion, jamais enquillé une saison complète. J'ai même souvent ricané devant le côté fanboy de certains potes, devant la longévité impressionnante de ce show "increvable".
Sans doute l'aspect "dessin animé" m'a-t-il empêché de me plonger davantage dans cet univers à la fois décalé et rassurant.
Je retiendrais en tout cas la bêtise crasse de l'américain moyen incarné par Homer, le cynisme réjouissant de son employeur Montgomery Burns, le désespoir affectueux ressenti par Lisa l'intellectuelle pour son inénarrable famille, les nombreux personnages secondaires délirants, parfois issus du monde réel, et justement l'interaction permanente de la série avec l'actualité.
Mais "Les Simpsons" et moi, ça reste quelque part un rendez-vous manqué.