J'ai eu une idée, il me faut des piles.
Bobby, une écrivain en manque d'inspiration se ballade dans un bois à proximité de sa propriété et trébuche sur un bout de métal dépassant du sol.
Curieuse, elle tente de le déterrer en vain, l'objet tel un iceberg, semble être volumineux et profondément enfoui. A l'abri des regards, il émet une lumière verte et met progressivement sous son influence le village tout entier à commencer par la romancière. Seul, son fiancé semble épargné par le phénomène.
Les Tommyknockers donnent des idées aux habitants qui se mettent à créer des machines plus extraordinaires les unes que les autres fonctionnant avec quantité de piles. Bobby fabrique ainsi un accordéon à texte, qui puise directement dans son imaginaire et tape par transmission de pensée un roman tout entier en une seule nuit.
Mais voilà, le prix à payer pour ces inventions se révèle bien élevé. Rendue esclave, la population se relaye pour exhumer ce fameux objet aussi gigantesque que mystérieux et dangereux.
Cette petite ville paisible est le cadre idéal pour installer une intrigue fantastique signée Stephen King. L'ombre verte des Tommyknockers transforme imperceptiblement la vie de tous ces gens. Elle se renforce à mesure que son emprise s'accroit et conduit inexorablement vers une apothéose finale fabuleuse. S'il est intéressant de suivre le processus jusqu'à son terme, il est dommage qu'il soit aussi laborieux dans ses étapes. Les méandres du scénario s'attachant aux histoires dans l'histoire plombent l'action, le rythme est lent, franchement ennuyeux par moment. L'interprétation correcte des héros et celle plus que moyenne des seconds rôles ainsi que les effets spéciaux pas vraiment réussis n'aident pas.
Un conseil, faites gaffe où vous mettez les pieds en foret...les Tommyknockers y sont peut-être terrés. Quant à cette adaptation, elle vaut le coup d'œil.